5 avril AESH en grève !

Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire

Ce mardi 5 avril a lieu une nouvelle journée nationale de mobilisation des AESH.

Dans le département de la Somme, à l'appel de la FSU, CGT Educ'action et Sud Education, ces personnels sont invité-e-s à se rassembler à 17H30 devant le Rectorat à Amiens pour glisser dans une urne leur "carte d'électrice précaire" rappelant à l'actuel président de la République qu'elles ne doivent pas être les oubliées de cette campagne présidentielle, et que leur voix compte!

Un rassemblement aura lieu également à Abbeville de 12H30 à 13H15 devant le collège Millevoye.

Nouvelles du jeudi : Stages-AESH

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I- Actualités

➡️Motion d’actualité du CF de mars 2022

Vous la trouverez ici.

 

➡️ Continuons à faire entendre la voie des AESH pour gagner!

Depuis deux ans et partout sur le territoire, les AESH se mobilisent! Aujourd'hui la Cdisation est une avancée mais il faut continuer le mouvement. 

L'appel à la grève du 05 avril sera suivi un peu partout en France. 

Sur Amiens un appel à un rassemblement devant le Rectorat à 17h30, avec envoi de toutes les cartes d'électeur et d'électrices précaires des AESH.

Alors n'attendez plus remplissez et  faites remplir cette carte (en PJ) par des AESH. A renvoyer au local de SUD ou à transmettre à Elie lors du rassemblement.

 

 

➡️ Les prochaines formations :

   -Le 10 mai 2022 contre les LGBTQI phobies (voir contenu du stage et détails en PJ)

   -Le 19 mai sur les pédagogies alternatives (Stage de SUD Educ 80). Il reste encore des places !

   -Le 17 juin (à préciser) sur les droits des AESH. Vous pouvez en parler autour de vous

 

II- Communiqués

➡️ Dégel du point d'indice, une annonce en période électorale: à quand sa concrétisation?

Le gouvernement a annoncé par voie de presse son projet d’augmentation du point d’indice.
La soudaine annonce du gouvernement vient après cinq années de refus systématique, et ne verrait de traduction qu’à l’issue des élections politiques.
À ce stade, il n’y a qu’un effet d’annonce qui ne s’est concrétisée par aucune proposition du ministère ou du gouvernement aux organisations syndicales représentatives de la fonction publique. 
À ce stade, cette annonce ne constitue donc qu’une promesse électoraliste dont nous ne sommes pas dupes.

La valeur du point d’indice a baissé comparativement à l’inflation de près de 34% entre 1995 et 2021. En 2022, l’inflation risque d’atteindre 4%. Cela signifie qu’à indice égal et hors primes, les salaires réels des personnels ont fondu de près de 40%.

Une augmentation du point d’indice est donc une étape nécessaire, et elle doit être substantielle pour au moins dépasser l’inflation de ces cinq dernières années. Néanmoins, une simple augmentation du point d’indice aura pour conséquence d’augmenter bien davantage les hauts revenus que les bas salaires dans l’Éducation nationale. Il faut au contraire tendre vers l’égalité salariale. C’est pourquoi cette augmentation du point d’indice doit être couplée à une refonte des grilles indiciaires des agent⋅es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés.

SUD éducation revendique :

➜ un salaire minimum porté immédiatement à 1700 euros nets;
➜ l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite;
➜ l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;
➜ un remboursement intégral des frais de déplacement des personnels dans le cadre de leurs missions, suivant le barème fiscal;

➜ l'extension de la prime REP-REP+ à tous les personnels.

Le communiqué complet ici.

 

➡️ Hausse des prix de l’essence : SUD éducation réclame des mesures pour les personnels de l’Éducation nationale et des universités

Le 12 mars, le gouvernement a annoncé une remise de 15 centimes par litre pour pallier l’augmentation des prix du carburant : en un an, le sans plomb et le gazole ont connu une augmentation respective de +26,7% et +36,8%. Les prix s’élèvent à plus de 2 euros. La hausse des prix des carburants montre qu’il est urgent d’entamer une reconversion écologique d’ampleur à l’opposé de la politique de court-terme et de compensation du gouvernement.

L’État doit mener une politique volontariste pour promouvoir des modes de transport plus écologiques : il faut développer les transports en commun sur tout le territoire et en particulier dans les zones périurbaines et rurales. Le développement des infrastructures doit se faire en concertation avec les populations et les agent·es pour répondre à leurs besoins. Chaque déplacement pour se rendre sur le lieu de travail doit devenir possible en transport en commun.

Dans l’Éducation, les suppressions de postes à répétition dans le second degré ont conduit à ralentir voire à bloquer les mobilités : faute de postes ouverts dans les établissements qui sont proches de leur domicile, les personnels doivent souvent se déplacer davantage pour se rendre sur leur lieu de travail.
De même, puisque les personnels de l’Éducation nationale ne choisissent pas leur lieu de travail, ils devraient avoir accès à des réductions significatives afin de retrouver leurs proches pendant les week-ends et les congés scolaires.

SUD éducation revendique :

  • la possibilité de cumuler le Forfait Mobilité Durable avec le remboursement de frais de transport en commun,
  • une augmentation à 400€ immédiatement comme pour les salarié·es du privé et à terme le montant de FMD doit être de 500€ ou plus pour les plus précaires, comme proposé par la convention citoyenne pour le climat.
  • le développement des transports en commun afin de permettre à tous les personnels de l’Éducation nationale de pouvoir se rendre sur leur lieu de travail en transports en commun.

Le communiqué complet ici.

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