Le jeudi 24 février 2022, les député·es ont adopté définitivement à l’assemblée nationale une loi sur le harcèlement scolaire. Ce texte prévoit entre-autres la CDIsation des personnels AED après 6 ans de CDD. Néanmoins, à ce jour, le décret d’application n’est toujours pas sorti.
Nous invitons les assistant·es d'éducation concerné·es par cette mesure à interpeller le rectorat pour demander le renouvellement de leur contrat en CDI à l'aide du modèle ci-dessous.
Premier degré
🔴RASED : A quelle sauce veut-on les manger ?
Le collectif national RASED a préparé un communiqué de presse en réponse au dernier rapport de l'Inspection générale (IGÉSR) sur les RASED. Nous vous le transmettons en PJ.
Une demande d'audience auprès du Ministre est en préparation car le collectif RASED veut connaître ses intentions concernant une possible nouvelle circulaire sur les RASED.
Second degré
🔴Accident du travail dans un lycée Pro. Quelles leçons en tirer ?
Le 19 octobre dernier, au lycée Pro des métiers d'Arts de Revel dans la Haute-Garonne, un étudiant a eu la main sectionnée alors qu'il travaillait sur une machine. Reportage ici. Or, l'accident a révélé qu'il n'y a plus de personnel pour assurer la maintenance des machines, la personne partie à la retraite il y a six ans n'a depuis jamais été remplacée. Ce sont les enseignants qui faisaient le boulot sans en avoir les compétences et sur leur temps libre.
Ce qui est arrivé à Revel pose une question qui peut être
étendue à l'ensemble des lycées pro et techniques : la vérification de
la mise aux normes des machines sur lesquelles travaillent profs et
élèves, la maintenance qui en est assurée (qui l'assure ? à quelle
fréquence ?), et de manière corollaire la mise en danger des personnels et
des élèves/étudiant.es qui travaillent sur ces machines, la
responsabilité des personnels qui font travailler les élèves/étudiant.es
sur ces machines.
Qu'en est-il dans vos établissements ? N'hésitez pas à communiquer les dysfonctionnements avant qu'ils ne soient trop tard et à se demander collectivement si ces machines sont régulièrement contrôlées et par qui.
Supérieur
🔴Après Parcoursup, "trouve ton master" et fais-toi trier comme un déchet !
Avec la plateforme « Trouver Mon Master », une nouvelle étape dans la sélection à l’Université. Après Parcoursup pour les bacheliers, c'est au tour des étudiants de L3 de se voir imposer un nouvel outil de tri social.
Avec une application dès cette année, les étudiant-e-s devront formuler un certain nombre de vœux dès ce mois de mars, dévalorisant le second semestre de la L3 et source de stress pour des étudiant-e-s de L3 qui n’ont aucune connaissance de cette nouvelle plateforme. Un grand nombre d'étudiant-e-s se retrouveront ainsi embarqué-e-s dans des Masters par défaut. Aucun moyen n'est mis en oeuvre pour réellement accueillir, encadrer et former les étudiant-e-s avant leur entrée en Master. Voir le communiqué complet pour plus de détails ici.
Solidaires
🔴Le naufrage tragique au large de Calais du 24 novembre dernier a coûté la vie à au moins 27 personnes, hommes, femmes et enfants.
Les sauveteurs de la SNSM de Calais n'ont pu aider que 2 survivants. Ces tentatives désespérées ne s’arrêteront pas ; les exilé-es traversent par centaines la Manche quotidiennement. Dès le lendemain du drame , des migrant-es empruntaient la
même voie migratoire. Solidaires condamne les choix politiques Européens en matière d’immigration, basés sur un contrôle sécuritaire au mépris des conventions internationales des Droits Humains, et des Enfants. Le communiqué ici.
🔴SUD Education se joint à l'appel de plusieurs organisations kanaks, syndicales et politiques pour demander le report du référendum sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Le gouvernement maintient la consultation au 12 décembre. Or du fait de la pandémie qui frappe durement l'île en ce moment, une campagne sera difficile à organiser. Le résultat du vote risque fort d'être biaisé en faveur de l'indépendance. Les organisations signataires appellent donc à reporter la consultation à l'automne 2022. Plus d'infos ici.
🔴Libérons l'eau de la Bourse !
Le communiqué de Solidaires et le lien vers la pétition ici.
Hotline Covid 19 : SUD éducation reste joignable pendant la fermeture des écoles
La hotline de SUD : 01 58 39 30 12
Une question? Des problèmes avec votre hiérarchie ?
Des militant-e-s SUD sont joignables tous les jours de 14h à 17h.
Pour trouver toutes les réponses à vos questions, n'hésitez pas également à consulter toutes les FAQ ci-dessous, mises à jour au 7 avril :
Cliquez-ici
Dans son discours du mercredi 31 mars, le président Macron a annoncé une nouvelle fermeture des écoles et établissements scolaires pendant trois à quatre semaines. Le calendrier de fermeture est le suivant : une semaine d’enseignement à distance pour toutes et tous les élèves, suivie de deux semaines de congés, suivi du retour des élèves du premier degré et d’une seconde semaine d’enseignement à distance pour les collèges et les lycées. De nouveau, l’annonce s’est faite de manière très brusque : cette soudaineté va susciter des difficultés d’organisation évidente, pour les personnels mais aussi les familles.
Pour SUD éducation, il s’agit avant tout de permettre immédiatement la vaccination des personnels. C’est l’urgence absolue à ce stade alors que le calendrier de vaccination proposé est très insatisfaisant. Cette première étape n’empêchera pas le virus de circuler parmi les élèves et leurs familles. Il faut donc que les écoles et établissements ne rouvrent pas dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui. Les leçons du fiasco doivent être tirées.
En ce qui concerne la période d’enseignement à distance, l’impréparation du ministère, à cette situation pourtant prévisible, est évidente, que ce soit en termes de capacité des serveurs ou d’équipement des personnels et des élèves. L’enseignement à distance doit faire l’objet de garanties : respect des obligations de service, solutions publiques d’enseignement à distance, liberté pédagogique, et refus de toute pression hiérarchique. Les personnels ayant des enfants de moins de 16 ans doivent bénéficier d’autorisations d’absences qui garantissent le maintien de leur rémunération.
Durant cette période, l’accueil des enfants de personnels soignants et des élèves en situation de handicap est quelque chose de positif : le dispositif doit être étendu aux enfants et adolescent-e-s en situation de grande précarité ou de vulnérabilité. Les élèves doivent pouvoir continuer à s’alimenter correctement. L’absence de demi-pension doit être compensée par une aide versée immédiatement aux familles.
SUD éducation alerte depuis le printemps dernier sur la nécessité d’investir dans l’éducation pour baisser les effectifs et permettre à l’école de faire face de manière durable à la crise sanitaire. Le ministre, pendant toute cette période, n’a écouté personne. Il s’est enfoncé dans sa stratégie du déni et du mensonge, et porte à cet égard une responsabilité importante dans cette nouvelle fermeture. Une fois encore, il a été démenti de manière cinglante. Au-delà, en refusant d’investir massivement dans les services publics et notamment de santé, c’est le gouvernement qui est responsable de l’incapacité à faire face durablement à la crise épidémique. SUD éducation avait pourtant proposé dès le printemps un plan d’urgence pour l’éducation. En refusant toute discussion autour de ces mesures, le ministère nous a conduits dans le mur.
Au-delà de ces mesures de court-terme et face aux perspectives éloignées de sortie de la crise sanitaire, il s’agit plus que jamais de donner les moyens nécessaires à l’Éducation en termes de postes, de locaux ou de matériel sanitaire. C’est une nécessité absolue : pour résorber les inégalités qui vont de nouveau s’accroître, et pour permettre d’éviter, une nouvelle fois, que les écoles et établissements ne deviennent des foyers de contamination.