Au vu des difficultés locales en matière de logement, divers acteurs locaux (kass de la somme et citoyens ont décidés de relancer le DAL, droit au logement à Amiens et ce afin de peser sur certaines décisions prises en commissions comme les attributions dans le cadre des DALO ou bien encore obtenir des rendez vous avec les collectivités locales souvent décisionnaires en matière de politique logement.
Le bureau a été créé lors de assemblée générale du DAL le 14 mai 2019 devant une quarantaines de participant-e-s.
Renouvellement des membres du conseil d'administration : Melanie Gaham , presidente, Fabien Senechal, trésorier, Jérôme Creuset-branlant, secrétaire, Ladent Romain, Administrateur, Fabien Haleine, vice-president ,Charlotte Novelle, vice-secrétaire.
Plusieurs rendez -vous ont déjà été pris avec les député-e-s des circonscriptions ainsi qu'avec les services de la mairie afin de convenir de la mise en place d'une table ronde ayant pour but de faire le point sur la politique menée en matière de logement sur Amiens et adopter une position commune pour lutter contre le sans-abrisme ou le mal-logement.
Divers actions sont en préparation comme notamment l'opération Plante ta tente chez...
De plus, chaque jour, plusieurs personnes se retrouvent refusées par le 115 dont des femmes avec enfant et des personnes en grande difficulté qui se retrouve démunies face aux réponses qui leur sont proposés.
Obligeons la mairie, retenue dans le cadre du plan "logement d'abord" a faire face a ses obligations ainsi que les collectivités territoriales et l'etat".
A la suite de l’Assemblée générale des personnels réunie à Amiens le 17 juin, qui a appelé tous les personnels de la maternelle à l’université (enseignants de collège, de lycée, de LP, de l'Université, PE, AED, AESH, personnels administratifs, du public comme du privé, relevant du ministère de l'éducation nationale comme de celui de l'agriculture...) à poursuivre et amplifier la grève lors des surveillances d’examens, les organisations CGT Éduc'action de Picardie, Sud éducation 80 et 60, FSU 60 et 80, SNES 80, SNUIPP 80, la CNT-STE 80, le SNALC Picardie appellent tous les personnels à faire grève les jours d’épreuve ponctuelle des voies professionnelles, technologiques et générales: corrections sur site, oraux, délibérations de jury....
Elles appellent en particulier tous les personnels à faire du LUNDI 1ER JUILLET, jour du début des épreuves du Brevet des collèges (DNB et DNB pro) reporté en raison de la canicule, un temps fort pour établir le rapport de force avec le gouvernement :
- LE 1ER JUILLET, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE - RASSEMBLEMENT À 10 H DEVANT LE RECTORAT, SUIVI D'UNEAG.
Plus largement, elles appellent à massifier et amplifier les actions de grève dans la période, tout comme les actions de solidarité à l’égard des personnels grévistes, afin d'obtenir :
– une augmentation immédiate des salaires pour toutes et tous, en particulier les plus précaires ;
– le retrait sans condition des réformes du bac et des lycées ;
– le retrait pur et simple du projet de loi dit « pour l’école de la confiance », et du projet de loi dit de « transformation de la fonction publique ».
PUISQUE LE MINISTRE NE NOUS ENTEND TOUJOURS PAS, IL FAUT POURSUIVRE L'ACTION!
Lundi 17 juin 2019, 2000 « volontaires » âgé-es de 16 ans ont reçu leur paquetage et enfilé l’uniforme du Service national universel (SNU). Encadré-es par des militaires, iels sont appelé-es à prouver qu’iels sont de bon-nes citoyen-nes, en chantant la Marseillaise, en assistant au lever du drapeau mais surtout en se préparant à l’éventualité d’une "crise grave".
Mais de quelle crise parle-t-on ? Certainement pas de la crise sociale.
Non content d’avoir intégré l’état d’urgence au droit commun, de réprimer dans la violence toutes les manifestations, le gouvernement poursuit son éducation à la peur.
C’est désormais au moins 1,5 milliard d’euros qui seront consacrés à la normalisation de la chose militaire auprès de toute une classe d’âge.
Comme si la progression des idées d’extrême-droite n’était pas suffisamment inquiétante, le gouvernement se lance dans l’organisation d’un dispositif, qui fera la part belle aux idées nationalistes et militaristes. « L’universalité » vantée par ceux qui ont pensé le SNU est un signe inquiétant pour tous-tes nos camarades femmes, racisé-es, LGBTI… On n’ose imaginer le climat virilo-militariste dans lequel baigneront ces jeunes appelé-es après une journée à s’exercer au « parcours du combattant » ou au « raid commando dans la jungle, avec bivouac ». Sans parler de l’inadaptation à de nombreuses formes de handicap d’un tel projet.
Malheureusement, le SNU n’est pas qu’une expérimentation isolée. Non seulement, le dispositif a vocation à s’élargir et à se poursuivre dans la durée, avec une incitation forte à s’engager dans un « service civique », contrat précaire et sans droits attachés. C’est également la suite logique du projet de société défendu par la start-up nation. Une société à laquelle chacun-e doit constamment prouver son appartenance.
Si de nouvelles obligations nationales sont aujourd’hui faites aux plus jeunes, ce sont aussi les chômeur-ses qui, pour une misère, devront prouver chaque jour un peu plus leur bonne volonté. Ce sont les professionnel-les de la jeunesse et de l’éducation populaire qui sont oublié-es et transformé-es en precepteur-trices des conduites civiques et morales à adopter. Ce sont les enseignant-es qui ne doivent plus travailler à l’émancipation de leurs élèves et qui perdent leur droit d’expression. Ce sont les journalistes qui sont poursuivi-es pour avoir fait leur travail d’enquête. Ce sont les travailleur-euses associatif-ives qui doivent abandonner un peu plus leurs missions d’utilité publique pour répondre aux injonctions des bailleurs publics et aller chercher des financements privés. Ce sont les travailleur-ses hospitalier-es qui doivent tenir à bout de bras les services de santé, au prix de leur vie. Ce sont les institutions représentatives du personnel les plus efficaces pour défendre les travailleur-euses qui sont supprimées.
Le SNU n’est finalement qu’une nouvelle illustration des multiples tentatives d’affaiblir tous les outils et espaces de mobilisation citoyenne, en éduquant à la soumission et à la peur.
On vous laisse imaginer le nom donné à un régime politique dans lequel un gouvernement impose aux jeunes la manière dont iels doivent s’engager (en passant de l’uniforme à porter, aux drapeaux à hisser et aux chansons à chanter) et en leur interdisant l’accès au permis de conduire, à l’université ou l’inscription à des concours, s’ils n’ont pas fait leur SNU.
L’Union syndicale Solidaires
• Demande que soit mis fin immédiatement à l’expérimentation du SNU ;
• Se met à la disposition de tou·te·s les jeunes et organisations qui souhaiteraient s’y opposer et travailler à une véritable éducation populaire ;
• Demande que les 1,5 milliards (minimum !) budgétés pour le SNU soient consacrés aux services publics, notamment de santé et d’éducation.
Le territoire connaîtra toute cette semaine un épisode caniculaire. La chaleur très importante pèsera lourdement sur les conditions de travail des personnels et les conditions d’études des élèves dans le contexte des examens de fin d’année. Ce ne sont pas seulement les conditions d’étude ou de travail, mais tout simplement la santé des enfants, et notamment des plus jeunes, qui est mise en péril. Les locaux ne sont la plupart du temps pas du tout adaptés à de telles conditions climatiques.
Le ministère se contente de donner des consignes extrêmement générales qu’il a publiées sur son site Internet. Dans ces consignes, rien sur la santé et la sécurité au travail des personnels. Certes, le ministre a annoncé le report des épreuves du Diplôme national du brevet, ce qui relève du bon sens : mais ce n’est pas suffisant.
Notre hiérarchie est directement responsable de notre santé et de nos conditions de travail. Alors que nombre d’écoles et d’établissements sont passablement dégradés et mal isolés, le ministre se contente de rappeler des évidences, sans s’interroger sur le bien-fondé de persister à faire venir des élèves en classe dans des établissements où la température excédera 30 °C dès la matinée. SUD éducation dénonce l’hypocrisie de ces consignes.
SUD éducation appelle les personnels à faire respecter leurs droits et celui des élèves :
– en remplissant les Registres de Santé et Sécurité au Travail (RSST) obligatoires dans les établissements et écoles ;
– en saisissant par écrit collectivement les CHSCT départementaux et académiques ;
en refusant de se mettre en danger lorsque la température est manifestement excessive, et en faisant collectivement exercice de leur droit de retrait (en veillant à la sécurité des élèves), pour mettre l’administration face à ses responsabilités.
Pour être parfaitement informé-e-s de la procédure à suivre, SUD éducation met à la disposition des personnels un guide, à retrouver ici :
— l’instauration de températures minimales et maximales de travail ;
— le contrôle effectif des températures dans les bâtiments par les CHSCT ; — un plan d’investissement massif dans les bâtiments, et leur isolation.
Dans l’immédiat, SUD éducation revendique la fermeture des écoles, collèges et lycées partout où cela semble nécessaire aux personnels et aux parents.
Par ailleurs, le DNB n’est pas le seul examen qui se déroule pendant cette canicule : les épreuves anticipées de français le sont également. SUD éducation revendique le report des passations prévues durant cette période de forte chaleur partout où cela s’avérerait nécessaire.