AESH et précarité : la sourde oreille du Rectorat
Rédigé par SUD Education 80 -Suite au rassemblement des AESH, mercredi 6 février, les syndicats ont rencontré le Rectorat pour alerter sur la situation des AESH : précarité de l’emploi, missions floues, peu de reconnaissances de leurs compétences.
87 % des AESH sont employés au moins un mi-temps, se félicite le Rectorat, faisant la sourde oreilles aux revendications de reconnaissance de la titularisation et de l’augmentation des salaires.
Une expérimentation sera mise en place avec le PIAL ( pôle inclusif d’accompagnement localisé), avec une mutualisation des besoins pour prendre en charge les élèves. Donc, les AESH pourront avoir davantage d’élèves !
De plus, avec la fermeture des classes, les élèves à besoin spécifique, ayant une notification en ULIS et n’ayant pas de place dans les classes ULIS,pourront bénéficier d’une AESH.
Les missions devraient être, enfin, clarifiées, avec une fiche vademecum récapitulant les missions, les interlocuteurs à joindre, les frais de remboursements de déplacements, les droits et devoirs. Il sera envoyé dans les boîtes académiques (pour celles et ceux qui les consultent !) mais aussi en main propres lors de la signature du contrat et des CCP.
SUD Education revendique :
-la reconnaissance d’un statut de fonctionnaire et la titularisation des personnels
-une revalorisation salariale
-la prime REP pour les AESH exerçant en zone prioritaire
-une véritable formation tout au long de la carrière.
-des temps de concertation avec les équipes, et la présence obligatoire lors de réunion concernant l’enfant avec les enseignants
-une fiche type Vademecum récapitulant le numéro d’un interlocuteur, les démarches à suivre pour adresser un arrêt maladie, une demande de formation, des frais de remboursements de déplacements-qui existent alors que très peu le savent-, les missions effectives, les droits et devoirs...)
-le respect des délais renouvellement ou non renouvellement et la justification des non renouvellements