Mobilisation Fonction Publique du 10 octobre

Rédigé par SUD Education 80 -

20 % de gréviste dans l'éducation nationale ; 1500 personnes en manifestation à Amiens ; la mobilisation doit continuer et s'amplifier contre le rouleau compresseur du gouvernement. Public, privé : mêmes attaques, même riposte !

Ci-dessous quelques images et la déclaration lue par Solidaires ce jour-là.

 

Le gouvernement a annoncé son projet de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires en 5 ans.
Nombre de fonctionnaires partants en retraite ne seront plus remplacés, ce qui pèsera encore davantage sur nos conditions de travail. Les CHSCT sont déjà attaquées dans le secteur privé, à quand dans le public ?

En procédant ainsi, il essaie de faire croire à une économie de 4 milliards d’euros.
Il est clair qu’il ne considère les fonctionnaires que comme un coût et une variable d’ajustement. Si on laisse faire cette politique de réduction drastique des effectifs, le service public sera incapable d’accomplir ses missions et le gouvernement verrait d’un bon œil que la population se tourne vers le privé.

Dans le public comme dans le privé, c’est le développement de l’arbitraire local sous le règne des petits chefs. c’est l’égalité de traitement des fonctionnaires qui est bafouée. Tout comme la loi travail impose l’inversion de la hiérarchie des normes.

Solidaires revendique un véritable cadrage national dans le public comme dans le privé pour mettre fin à ce dumping social. Solidaires refuse les accords contractuels qui ne servent qu’à isoler les trois versants de la fonction publique : hôpital, collectivité, État.

Les fonctionnaires ont perdu 18 % de leur pouvoir d’achat depuis 2000. Solidaires revendique une augmentation uniforme des salaires.

Ce qui est visé avant tout, c’est une politique au profit des plus riches et d’une soi-disante « sécurité économique et budgétaire ».

 Public, privé : mêmes attaques, même riposte !

Les mesures prises par le gouvernement pour le secteur privé et pour les fonctions publiques ne sont pas les mêmes, puisque les lois les régissant sont différentes, mais elles suivent toutes une même logique néo-libérale menée au détriment des salarié-e-s, et nécessitent donc une riposte commune.

Plutôt que de morceler les ripostes, l’heure est à unifier nos luttes dans une convergence public-privé !

 

Classé dans : Luttes - Mots clés : aucun

Les commentaires sont fermés.

Vous avez aimé cet article ? Alors ouvrez-la et partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :