Grève et boycott des examens se poursuivent et s'amplifient

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Après une réussite de la grève des épreuves du Baccalauréat le lundi 17 juin, un appel intersyndical a été lancé pour poursuivre le boycott des examens , au niveau des collèges le jeudi 27 juin, date du début des épreuves du Brevet.
 
Mais cette journée appelle aussi à mobiliser l'ensemble du personnel éducatif de la maternelle à l'université.
 
Sud Éducation met à votre disposition un dossier sur la grève des examens: pourquoi, comment? afin de se mobiliser efficacement et sereinement! Toutes les infos ici
 
Cette date est aussi celle choisie pour une journée de mobilisation contre la loi de transformation de la fonction publique, pour défendre l'avenir du service public, de ses agents et de ses usagers.
 
Contre les réformes Blanquer, la mobilisation demeure
 
Le texte initial de la loi Blanquer ayant été débattue le 13 juin dernier, celui-ci a été largement modifié sous l'effet de la contestation des enseignants, des syndicats et des représentations de parents d'élèves : l'EPSF n'est pas réapparu, l'autorité du directeur d'école/l'annualisation des services enseignants/la formation obligatoire sur temps libre ont été supprimés. Il reste quelques 
 
Cependant la circulaire de la rentrée de l'école primaire publié dans le BO du 29 mai a pour cible particulière l'école maternelle. La priorité nationale à l’enseignement des « fondamentaux » y est martelé et se résume aux seuls « Lire, écrire, compter et respecter autrui ». Cette note de service qui contredit en partie les programmes publiés par arrêtés en  2015 n'a donc pas de valeur juridique (c'est le texte "supérieur", l'arrêté, qui fait référence dans ce cas là).
Sud Éducation appelle les collègues à boycotter cette note de service réactionnaire qui met au pas les enseignants et qui se fait dans une totale méconnaissance des savoirs et des apprentissages des élèves.
 
Sud Éducation appelle les enseignants à exercer pleinement leur liberté pédagogique et revendique la suppression des évaluation nationales imposées aux élèves et aux personnels.
En pièce jointe, un texte de Sud Educ 63 à diffuser largement autour de vous sur cette circulaire de rentrée.
 
 
Sud Éducation revendique: 
-une augmentation immédiate des salaires pour toutes et tous et en particuliers pour les plus précaires
-la titularisation des tous les personnels de l’Éducation Nationale (AESH/AVS, profs contractuels...)
-le retrait sans condition  des réformes du Bac et du Lycée
-Le retrait de la loi ORE et Parcours Sup
-Le retrait  pur et simple de la loi dite "pour l'école de la confiance" et du projet de loi dit de "transformation de la fonction publique

GREVE DES EXAMENS : POURSUIVRE ET AMPLIFIER LA MOBILISATION !

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Appel de l’Assemblée générale de grévistes en Picardie

On comptait un nombre significatif de grévistes parmi les personnels convoqués pour la surveillance de la première journée du baccalauréat le 17 juin 2019. Cette journée est un succès !
L’Assemblée générale des personnels réunie à Amiens le 17 juin appelle tous les personnels de la maternelle à l’université (enseignants de collège, de lycée, de LP, de l'Université, PE, AED, AESH, personnels administratifs, du public comme du privé, relevant du ministère de l'éducation nationale comme de celui de l'agriculture...)
à poursuivre et amplifier la grève lors des surveillances d’examens.

L'AG appelle aussi tous les personnels à FAIRE GRÈVE LES JOURS DÉPREUVE PONCTUELLE DES VOIES PROFESSIONNELLES, TECHNOLOGIQUES ET GÉNÉRALES : corrections sur site, oraux, délibérations de jury... ;

et à SE METTRE TOUTES ET TOUS MASSIVEMENT EN GRÈVE JEUDI 27 JUIN, JOUR DU DÉBUT DU DNB, temps fort pour établir le rapport de force avec le

gouvernement.
Rassemblement devant le rectorat le 27 juin à 10 h, suivi d'une AG.

Plus largement, nous appelons à massifier et amplifier les actions de grève dans la période, comme les actions de solidarité à l’égard des personnels grévistes, afin d'obtenir :

– une augmentation immédiate des salaires pour toutes et tous, en particulier les plus précaires ;
– le retrait sans condition des réformes du bac et des lycées ;
– le retrait pur et simple du projet de loi dit « pour l’école de la confiance », et du projet de loi dit de « transformation de la fonction publique ».

Rejoignez-nous, c'est le moment où jamais !

Appel soutenu pour le moment par : SUD éducation, CGT éduc’action de Picardie, CNT-STE 80, SNUEP académie d'Amiens, SNALC Picardie, le SNES-FSU 80, la FCPE de la Somme.

Tous en grève dès le lundi 17 juin contre les réformes Blanquer !

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GRÉVE DES SURVEILLANCES : LE 17 JUIN, ON SE MOBILISE!

 

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Resté sourd jusqu’ici, le ministre ne nous laisse d’autre perspective que de continuer à construire le rapport de force. Face à cette surdité et à l’ampleur du désastre et des conséquences des réformes pour les générations à venir et le devenir des diplômes, la grève s'impose!

 

RENDEZ VOUS LE LUNDI 17 JUIN 

10H RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT

11H30 - AG A L'ESPACE DEWAILLY

 

Dans l'académie d'Amiens, les organisations CGT Éduc'action de Picardie, SNES-FSU Amiens,Sud Éducation de la Somme, SNALC Amiens, SNEIP-CGT Amiens appellent tous les personnels d'éducation, enseignants de lycée, de LP, de collège et de primaire, surveillants, convoqués pour surveiller le bac ou pas, à se mettre en grève.

 

Les nouvelles du 23 mai !

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La loi Blanquer revisitée par le Sénat: des "avancées" et des reculs!

Si Blanquer martèle le mot "confiance", c'est précisément parce qu'il n'a toujours pas (et pour cause) la confiance des enseignants et que son projet de loi sur l'école qui devrait être adoptée définitivement mi-juin, est toujours aussi rétrograde et destructeur du statut des enseignants. Malgré quelques pseudo-avancées accordées sous la pressions des syndicats et des parents d'élèves notamment (retrait du projet des Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux et du statut du directeur-trice).

Des formations en dehors du temps de service

Après relecture du Sénat, de nouveaux articles ont été proposés comme celui sur la formation (article 14 bis) qui prévoit que « la formation continue s’accomplit en priorité en dehors des obligations de service d’enseignement. » Cette obligation, déjà partiellement intégrée au statut des personnels enseignants du premier degré, se trouve renforcée et généralisée.

L'annualisation du temps de service en expérimentation dans le second degré

En parallèle, le projet de loi permettra à titre « expérimental » d’annualiser les services des enseignant-e-s. C'est une nouvelle tentative concrète d’augmenter encore le temps de travail des personnels, au moment même où Blanquer s’apprête à rendre possible l'obligation d' une seconde heure supplémentaire aux personnels enseignants du second degré. 

L'article premier inchangé

Certains articles restent inchangés notamment l'article 1 sur "l'exemplarité" des enseignants ou encore l'article 21 sur l'évaluation, des articles qui interrogent sur l'avenir de l'école et le système éducatif obscur et réactionnaire de Blanquer. Pour le Ministre, la confiance c'est la soumission.

 Le Sénat approuve et poursuit la nauséabonde surenchère nationaliste: drapeaux dans les salles de classe, apprentissage de l’hymne national dans les salles de classes…en ajoutant un amendement qui vise directement les classes populaires par la suspension du versement des allocations familiales aux familles d’enfants décrocheurs et décrocheuses, ainsi qu’un amendement raciste qui vise à prohiber le port de tout signe religieux ostensible pour les accompagnant-e-s bénévoles lors des sorties scolaires.

SUD éducation dénonce une instrumentalisation odieuse du principe de laïcité, qui vise directement les femmes musulmanes voilées.

Une des mesures phares anti-sociales de ce gouvernement demeure: l'instruction obligatoire des 3 ans, dont le seul impact est la prise en charge des maternelles privées par les communes, entrainant un transfert financier de l’État vers celles-ci d'environ 150 millions. Rappelons que sur les 27 000 enfants de 3 ans non scolarisés actuellement, environ 10 000 sont en jardins d'enfants (maintenus), et 7000 sont en Guyane et à Mayotte où la loi ne pourra pas être appliquée. Les enfants restant ne sont pas scolarisés parce que souvent ils relèvent de l'éducation spécialisée. C'est donc un mesure inégalitaire et qui creuse davantage les inégalités existantes.

Sud Education revendique une école émancipatrice !

Violences policières contre des enseignants

Sud Éducation 80 dénonce également les violences policières subit par les camarades en lutte dans leurs établissements,qui sont avant tout des répressions à visée politique, comme à Toulouse (cliquer ici) ou au Puy en Velay (cliquer ici)

Nous ne pouvons pas accepter que le mouvement social soit ainsi criminalisé et que les enseignants soient réprimés physiquement et judiciairement dans l'exercice de leur droits fondamentaux à faire entendre leurs désaccords et leur volonté d'une école plus égalitaire et émancipatrice.

25 mai : Macron, on vient te chercher chez toi!

Nous serons présents avec un stand Solidaires à la Hotoie toute la journée.

Départ en manifestation à 14h de la Hotoiee la Hotoie

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