Communiqué de Sud éducation Somme sur la manifestation Amiénoise

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Manifestation du 25 mai : SUD éducation 80 dénonce la répression policière qui s’abat sur le mouvement social !
On comptait plus de deux mille de personnes au départ de la Hotoie pour la manifestation des Gilets Jaunes ce samedi, dans une ville dont le centre était cadenassé par les forces de répressions.
Depuis le matin, le harcèlement policier ne s’est pas interrompu : fouilles au corps permanentes (jusqu’à quatre pour arriver jusqu’au cortège), contrôle de l’identité des militant-e-s des organisations syndicales et politiques qui installaient les stands au départ de la manifestation.
Les forces de répression ont monté une souricière pour les manifestant-e-s destinée à les empêcher de suivre le parcours déposé en préfecture. Le dispositif déployé, tant par les effectifs massifs que par les moyens déployés (hélicoptère, canons à eau, hurlement permanent des sirènes des camions de CRS et de gendarmes) relevait d’une véritable stratégie de la tension anxiogène de la part du pouvoir.
Au moment de la dispersion, les manifestant-e-s qui quittaient pourtant les lieux de leur propre chef ont été chargé-e-s, gazé-e-s, frappé-e-s. 70 personnes ont été interpellé-e-s. Parmi elles, des mineur-e-s des camarades de Solidaires 59, et deux camarades de SUD éducation identifiables aisément par leur affichage syndical, dont la porte-parole de Solidaires Somme.
SUD éducation dénonce la répression qui s’abat sur le mouvement social en général, et sur les syndicalistes en particulier. SUD éducation Somme dénonce les entraves au droit de manifester et toutes les formes de violences policières qui visent à faire taire le mouvement social.
SUD éducation Somme revendique :
- la libération immédiate de tout-e-s les interpellé-e-s et l’abandon des poursuites à leur encontre ;
- le respect de la liberté de manifester ;
- l’arrêt immédiat et la fin de l’impunité des violences policières.


   

Acte xxviii à Amiens : Solidaires dénonce une répression policière hors norme

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Dès tôt ce matin, la répression policière s’est abattue sur les manifestants. 6 interpellés pacifiques ce matin, 2 camions de CRS, 1 de gendarmes mobiles et la police nationale.

Fouilles au corps, contrôles d’identité à répétition et nombreuses interpellations pour port de lunettes de piscine : la police essaie par tous les moyens d’empêcher la tenue de cette manifestation. 

Solidaires 80 dénonce une atteinte insupportable à la liberté de manifester.

Gilets Jaunes: acte XXVIII dans la ville natale du Roi

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Après 6 mois de lutte, de répressions policières, d'interdictions préfectorales, des centaines de personnes mutilées, la grogne sociale initiée par les Gilets Jaunes n'en finit pas de grandir.
A la veille des élections européennes, c'est chez lui à Amiens le samedi 25 mai que les Gilets Jaunes lancent leur 3ème ultimatum à Macron et son gouvernement.
Rendez-vous donné à 9h à la gare pour se rendre au parc de la Hotoie, où se tiendront conférences-débats autour des conditions de travail (Yvan Duroy) et de de l'écologie radicale (Odile Henri) , nombreux stands...
Manifestation déambulatoire et festive à partir de 14h et Concerts à partir de 20h!
 
Venez nombreux pour montrer à Manu qu'on est toujours là!  
Et si vous êtes disponibles pour aider la veille à l'organisation de cet événement, n'hésitez pas à contacter Sud Éducation.

Le ministre de l’Intérieur est un menteur !

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Communiqué de Solidaires :

La manifestation parisienne du 1er mai a été une nouvelle fois l’occasion pour les « forces de l’ordre » de réprimer violemment ceux et celles venu-es réclamer une autre politique sociale, fiscale et écologique. Nous assurons l’ensemble des blessé-es de notre solidarité. La mise en scène pendant plusieurs jours sur la prétendue dangerosité de cette manifestation par les services de l’intérieur et le Ministre lui-même, relayés largement, ont tenté de décourager les manifestant-es. Cette manifestation a été un succès de participation portant des revendications justes et légitimes. Il s’agit ici de rétablir certaines vérités.

Lorsque que le ministre de l’Intérieur déclare que tout a été fait pour que les organisations syndicales puissent manifester sereinement, il ment ! Avant même le début de la manifestation, des militant-es de l’Union syndicale Solidaires, clairement identifié-es , ont été victimes d’insultes lors des « contrôles préventifs », se sont fait confisquer du matériel inoffensif (sérum physiologique, foulard ou même des gants), y compris lorsqu’ils/elles expliquaient qu’ils étaient chargé-es de la protection du cortège syndical.

Lorsque le ministre de l’intérieur déclare que les organisations syndicales n’ont pas été pris pour cibles par les « forces de l’ordre », il ment ! Notre cortège, clairement identifié, a été la cible de grenades de désencerclement et lacrymogènes ! Le carré de tête syndical unitaire, facilement reconnaissable, a aussi été victime de tirs ciblés de grenades lacrymogènes et même de jets de canon à eau, obligeant à exfiltrer notre porte-parole national tellement l’air était irrespirable.. alors que tout était calme aux alentours.

Lorsque le ministre de l’Intérieur essaie de faire diversion en parlant d’une « attaque de Blacks blocks conte la Pitié Salpêtrière, il ment ! Si des manifestant-es sont bien rentré-es dans l’hôpital, ce n’était évidemment pas pour l’attaquer, mais pour tenter d’échapper aux violentes charges policières, comme on pu le constater des personnels présent-es sur place.

Nous avons évidemment des témoignages et des vidéos qui montrent que les propos du ministre de l’intérieur sont des mensonges. Nous les avons à disposition de celles et ceux qui le souhaitent.

Fonction publique : Grève unitaire et manifestations le 9 mai prochain !

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Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l’intérêt général.

Depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, elles constatent que le pouvoir exécutif poursuit une politique contraire aux intérêts de la population, néfaste pour les missions publiques et pour les agent-e-s. Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction publique et le respect des agent-e-s public-que-s, alors même qu’il ne revalorise pas leur rémunération, qu’il supprime des postes, engendrant une forte dégradation des conditions de travail, et veut affaiblir leurs droits etgaranties.

Les personnels, avec leurs organisations syndicales, revendiquent l'augmentation de la valeur du point d'indice afin d’améliorer leur pouvoir d'achat, la suppression du jour de carence et rappellent leur opposition aux 120 000 nouvelles suppressions de postes annoncées.

A de multiples reprises, nos organisations se sont opposées à ces mesures et ont mis sur la table des propositions alternatives.

Poursuivant leur politique, toujours sans tenir grand compte des organisations syndicales représentatives, le Président de la République et le gouvernement comptent faire adopter au Parlement, d’ici au début de l’été, une loi dite de transformation de la fonction publique dont nombre de dispositions ont une portée très grave tant pour les agent-e-s et les citoyen-ne-s que pour l’avenir de la Fonctionpublique.

Il en est ainsi, par exemple, de la mise en place d’une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT, instance qui risque de diluer et amoindrir les actions dans des domaines essentiels de la sécurité, de la santé et de la vie au travail. C’est aussi le cas avec la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité, mesure qui va favoriser une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l’arbitraire.

Avec le recours au recrutement accru à tous les niveaux de contractuel-le-s, la précarité sera encore aggravée particulièrement avec des contrats de mission à durée déterminée pouvant être rompu à tout moment. Par ailleurs, aucune amélioration substantielle des garanties collectives ni sécurisation des parcours professionnels n’est envisagé pour les contractuel-le-s pas plus qu’un encadrement plus strict des conditions de recrutement et de formation. De plus, c’est l’égalité d’accès aux emplois publics et les garanties de neutralité de l’agent public qui sont menacées.

Après des communiqués unitaires, après des délais de consultations des instances supérieures de la Fonction publique peu respectueuses d’un dialogue social de qualité, après que toutes les organisations représentatives de la Fonction publique aient donné un avis défavorable au projet de loi dit de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA réaffirment leur volonté de mettre en œuvre un processus de mobilisation inscrit dans la durée.

Pour dire non au projet de loi de transformation de la fonction publique et pour demander au gouvernement qu’il ouvre enfin des négociations sur de nouvelles bases, elles appellent d’ores et déjà toutes et tous les agent-e-s de la Fonction publique à se mettre en grève le jeudi 9 mai prochain, étape forte du processus de mobilisation.

GRÈVE ET MANIFESTATION UNITAIRES FONCTION PUBLIQUE DU JEUDI 9 MAI 2019

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA de la Somme, soutenues par des associations de représentants des usagers des services publics (FCPE) s’inscrivent dans l’appel national commun à la mobilisation et à la grève du 9 mai 2019.

Elles exigent l’abandon du projet de loi de transformation de la Fonction Publique et revendiquent dans ce cadre :

-      Le maintien et l’amélioration du statut général et des statuts particuliers de la Fonction Publique, garants d’un service public de qualité indépendant au service de tous les usagers ;

-      L’augmentation du point d’indice et la suppression de la journée de carence ;

-      Le recrutement de fonctionnaires sous statut et la titularisation des agents contractuels à la hauteur des besoins dans tous les territoires ;

-      Le maintien des instances représentatives et de leurs prérogatives.

Cette mobilisation permettra également à chacun d’exprimer son opposition et ses inquiétudes sur :

-      Le projet de réforme des retraites et la remise en cause du code des pensions civiles et militaires ;

-      La loi Blanquer dite « Pour une Ecole de la confiance » ;

-      La loi Santé 2017-2022.

Toutes ces mesures allant dans le même sens d’un affaiblissement des services publics de qualité et de proximité.

Elles appellent tous les agents publics, ainsi que les usagers des services publics, à la manifestation.

Manifestation JEUDI 9 MAI 2019 à 14h30 à AMIENS à la Maison de la Culture

Elles appellent également à la réunion d’Assemblées Générales dans tous les secteurs afin de préparer la grève et d’envisager les suites de la mobilisation.

 

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