Avec les stylos rouges, nos revendications doivent aboutir !

Rédigé par SUD Education 80 -

Les stylos rouges ont vu le jour sur Facebook le 12 décembre 2018 et comptent plus de 60 000 personnes sur leur page. Dans la continuité des gilets jaunes et du hashtag pas de vagues, les enseignant-e-s ont lancé leur mouvement en passant par les réseaux sociaux. Le mouvement prend forme et s’organise.

Il s’agit de revaloriser financièrement le métier d’enseignant en augmentant les salaires, en refusant le jour de carence, la casse des retraites etc., mais aussi d’améliorer les conditions de travail et de vie en limitant le nombre d’élèves par classe, en ayant davantage de moyens pour les élèves à besoins particuliers, en contestant les suppressions de postes, les réformes absurdes et inégalitaires comme celle du lycée, la précarité, etc.

Il s’agit aussi de répondre au mépris affiché qui ne répond aux légitimes revendications qu’en voulant museler et réprimer les salarié-e-s.

La Fédération SUD Éducation conteste également l’augmentation constante des effectifs par classe ainsi que la diminution de postes et la précarisation accrue des personnels dans l’Éducation nationale. Dans ce cadre, les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves se dégradent sans cesse. Il est scandaleux et inacceptable que Blanquer poursuive son projet de destruction de l’école publique et égalitaire.

SUD éducation partage ces revendications et exige une baisse des effectifs par classe, la titularisation de toutes et tous les précaires, une baisse du temps de travail et une augmentation des salaires.

C’est pourquoi SUD éducation met à disposition son outil syndical (dont son préavis de grève reconductible) pour faire aboutir les revendications des personnels de l’éducation et pour atteindre une école et une société juste et solidaire.

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Solidaires condamne l’intensification de la dérive sécuritaire du gouvernement

Rédigé par SUD Education 80 -

En s’invitant sur le plateau du JT de TF1 lundi soir, le premier ministre Philippe a développé tout un arsenal répressif qu’il souhaite mettre en place afin de mater la colère sociale exprimée depuis le 17 novembre dernier. Son message est clair : « ils n’auront pas le dernier mot ». En plus du mépris affiché depuis le début du mouvement dit « des gilets jaunes » le gouvernement affirme clairement sa volonté de le briser. Après les vaines tentatives d’apaisement du président en lâchant quelques miettes, c’est l’accélération de la répression du mouvement qui est choisie.

Le gouvernement avait parié sur la fin du mouvement au moment des fêtes de fin d’année mais il a perdu son pari. La mobilisation est toujours en place en ce début d’année 2019. Et la seule réponse qu’il propose, outre un débat dont on sait qu’il sera fortement tronqué, c’est la violence avec la négation de celle disproportionnée des forces de l’ordre. Depuis le début du mouvement, 5 339 personnes ont déjà été placées en garde à vue, avec l’utilisation abondante du chef d’inculpation de « participation à un groupement formé en vue de la commission de dégradation ou de violence », donc avant toute commission d’acte violent avéré, alors qu’il s’agissait de personnes se rendant à des manifestations avec parfois un seul gilet jaune, ou des protections contre les gaz. On compte des centaines de manifestant-es blessé-es par les forces de l’ordre qui utilisent toutes les armes à leur disposition (grenades de désencercelement, grenades lacrymogènes, tirs de flashball à hauteur de visage…) sauf leurs armes de services. Espérons qu’elles resteront sourdes à la proposition du « philosophe Ferry » qui invite à tirer à balles réelles sur les manifestant-es !!!

Dans un contexte global où des mesures dérogatoires de l’État d’urgence ont déjà été intégrées dans la loi portant ainsi atteintes aux libertés de manifester (voire les interdictions à la veille de la COP 21), le gouvernement veut maintenant légiférer en proposant une loi dont la mesure qui s’annonce déjà comme la plus délicate et la plus emblématique est la création d’un fichier des militant-es identifié-es comme violent-es par les préfectures. Sur la base d’informations des services de renseignement, ces personnes pourraient être interdites de manifestation. Au-delà des débats sur l’efficience policière d’une telle mesure, ce nouveau fichier constituerait une atteinte considérable aux libertés publiques et pourrait concerner tout conflit du travail demain. Le texte devrait être présenté début février à l’Assemblée nationale.

Amnesty International a rédigé un rapport sur la violence disproportionnée utilisée par la police lors des dernières manifestations. Le Syndicat de la Magistrature et le Syndicat des Avocats de France ont communiqué sur les dangers pour la démocratie et du droit à manifester portés par ce projet de loi.

L’Union syndicale Solidaires condamne fermement le projet de loi du gouvernement et construira une réponse unitaire sur ces questions. Solidaires appelle à participer aux différentes actions et manifestations de samedi 12 janvier lors de l’acte 9 des « gilets jaunes » et au respect de ceux et celles qui entendent manifester pour leurs droits.

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Statut des directeurs-rices d'école : Non aux projets du ministère !

Rédigé par SUD Education 80 -

Plusieurs rapports publiés cette année, dont le rapport Bazin-Rilhac du 1er août, viennent renforcer les dernières annonces ministérielles de changer le statut des directeur-rice-s d'école. Sous couvert de lutte contre les inégalités, il s'agirait de placer les directeur-rice-s d'école à un niveau comparable aux chef-fe-s d'établissement du second degré et de leur donner ainsi un statut hiérarchique. SUD éducation refuse catégoriquement ce projet.

L'analyse de SUD éducation..

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Rentrée 2019, les suppressions de postes continuent !

Rédigé par SUD Education 80 -

Le ministère a communiqué au Comité technique ministériel du 19 décembre la répartition des créations de postes à la rentrée 2019.

Pour le premier degré, dans 13 académies sur 31 il n’y a aucune création de postes alors que toutes vont devoir dédoubler des classes de CE1.

Cette inégalité est d’autant plus forte que des académies comme Lille et Marseille se retrouvent avec très peu de nouveaux postes alors que d’autres académies sont très favorisées comme Paris qui perd des élèves et se retrouve pourtant avec 40 nouveaux postes.
En tout, plusieurs centaines de postes vont manquer à la rentrée prochaine. Le ministre compte sans doute puiser à nouveau dans les maîtres.sse.s + restant.e.s.
Pourtant, le ministère promet, à qui veut l’entendre, que partout les taux d’encadrement s’amélioreront. Une belle amélioration, avec des classes surchargées en dehors des classes dédoublées en CP et Ce1 Rep. sans oublier les postes Rased et les remplaçant.e.s à recréer !

Dans le second degré, le ministre joue à l’enfumage.

Au lieu de présenter les créations ou suppressions de postes, le ministère a présenté des “moyens annoncés” incluant des heures supplémentaires pour camoufler les suppressions massives de postes. Une première qui empêche de connaître la réalité jusqu’à l’arrivée des dotations horaires des établissements.
Sous prétexte de renforcer le pouvoir d’achat des professeur.e.s, le ministre mise sur sa volonté de doubler les heures supplémentaires obligatoires pour que ce qu’il appelle les « moyens annoncés » correspondent à des équivalents temps pleins. En fait, ces heures supplémentaires ne remplaceront pas des enseignant.e.s qui ne peuvent être à deux postes à la fois. Ces milliers de faux postes vont rendre les emplois du temps encore plus invivables, aggravant les conditions de travail déjà malmenées.
Et comme pour le premier degré, ce sont les mêmes académies qui seront les plus maltraitées.

SUD éducation revendique :

  • Le maintien de tous les postes dans l’éducation nationale et un budget à la hauteur des besoins ;
  • Le maintien d’un réel service public national de l’éducation, contre les inégalités scolaires sur le territoire ;
  • Une réduction des effectifs par classe et la mise en place d’un dédoublement systématique par un cadrage national ;
  • L’abrogation de la réforme du lycée et du bac ;
  • Des établissements polytechniques avec un enseignement qui garantisse à tou.te.s les élèves l’appropriation de tous les types de savoirs – qu’ils soient manuels, techniques, artistiques ou théoriques – reposant sur des pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices.

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Il faut augmenter nos salaires !

Rédigé par SUD Education 80 -

L’État est le premier employeur de salarié-e-s précaires. Dans l’Éducation nationale, on ne compte plus les contrats à durée déterminée : assistant-e d’éducation, enseignant-e contractuel-le, personnels administratifs dans les établissements et les DSDEN ou rectorats, accompagnant-e d’élèves en situation de handicap, vacataires à l’université, agent-e-s de laboratoire… la liste est longue.

Tous les personnels qui sont soumis à ces contrats de travail partagent un point commun : leur rémunération est bien plus faible que celle de leurs collègues titulaires, alors qu’ils et elles effectuent des missions indispensables au bon fonctionnement du service public.

Bien souvent, leur rémunération, du fait de la faiblesse de leur salaire horaire ou de temps partiels subis, n’atteint même pas l’équivalent du SMIC.

Le mouvement des gilets jaunes a projeté sur le devant de la scène la question salariale. Le Président a été contraint de demander aux patrons de verser une prime de fin d’année aux salarié-e-s de leur entreprise.

Et pourtant, l’État-patron, notre employeur, n’est même pas capable de s’appliquer ses propres consignes, puisqu’il n’annonce aucune mesure d’augmentation de salaire des personnels, en particulier des plus précaires, et que les salaires n’augmentent plus dans la fonction publique depuis des années.

Dans plusieurs académies, des personnels s’organisent pour exiger une prime de fin d’année de la part du ministère.

SUD éducation soutient ces initiatives qui visent à arracher des augmentations de salaires à l’employeur.

SUD éducation revendique :

– l’alignement de la rémunération des personnels non-titulaires sur celle des titulaires, ce qui inclut par exemple le bénéfice de la prime REP/REP+ à tou-te-s les AED, AP, AESH ;

– une augmentation générale des salaires, et l’intégration des primes au salaire, pour forcer l’employeur à cotiser pour nos retraites, notre sécurité sociale, le chômage ;

– un salaire minimum à 1700€ nets ;

– la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires.

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