MACRON DOIT CEDER AUX EXIGENCES DES GILETS JAUNES ET DU MOUVEMENT SOCIAL !

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La France est bouleversée depuis 11 semaines par une révolte citoyenne et sociale sans précédent depuis Mai 68.

Depuis 11 semaines, malgré les caricatures et le mépris, les Gilets Jaunes exigent des mesures simples et immédiates et plus que légitimes de démocratie et de justice fiscale, sociale et environnementale.

Simples et immédiates, parce que l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant aurait pu être compensée quasi immédiatement par le rétablissement de l’ISF. Parce que la remise en cause du CICE pourrait financer une augmentation immédiate du SMIC.

Plus que légitimes, parce que dans un pays devenu un paradis pour les millionnaires, la répartition des richesses est une urgence absolue pour en finir avec l’indécence de cette situation.

Le dimanche 27 janvier à Commercy, une assemblée de groupes gilets jaunes venant de toute la France a lancé un appel contenant des revendications sociales et écologiques fortes (augmentation immédiate des salaires, minimas sociaux, allocations et pensions, droit au logement, à la santé, à l’éducation, services publics gratuits et pour tous, éradication de la misère sous toutes ses formes, égalité et prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité, transition écologique...) ainsi que de grandes exigences démocratiques.

Pour la première fois depuis le début de la mobilisation, les Gilets Jaunes ont décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019.

Nous voyons dans cette convergence une possibilité de victoire sociale majeure, en permettant un mouvement d’ensemble durable et reconductible incluant l’ensemble des salarié-es, la population des quartiers populaires et la jeunesse. Nous souhaitons que la grève et les manifestations soient les plus massives possible afin de faire aboutir ces revendications légitimes. C’est pourquoi nous apportons tout notre soutien à cette date.

Nous condamnons les tentatives de l’extrême droite de s’approprier ce mouvement et de l’utiliser pour promouvoir la haine des immigré-es, l’antisémitisme, le racisme, le sexisme et l’homophobie.

Au lieu d’écouter, le pouvoir se recroqueville sur son appareil répressif et sur un simulacre de débat. Il prépare même une loi qui restreint la liberté de manifestation. Nous nous y opposerons ! Nous exigeons du gouvernement qu’il abandonne la logique de criminalisation du mouvement social et populaire. Un président qui ordonne ou couvre de telles violences sur ses compatriotes perd sa légitimité de représentation du peuple. Nous ne nous habituerons jamais à ces visages cassés, aux centaines de blessures et mutilations et à ces dizaines de décès que le gouvernement s’échine à minimiser ou nier.

Ce n’est pas dans la dérive autoritaire que se trouve la sortie de crise. Ce n’est pas en menottant ou en éborgnant les Gilets jaunes et ses porte-voix qu’il étouffera la contestation. Le vrai débat populaire s’exprime dans les quartiers, les ronds-points, les assemblées communes, les entreprises. Emmanuel Macron a perdu la bataille des idées. Il doit faire droit aux revendications sociales et populaires !

Communiqué intersyndical et associatif pour dénoncer les attaques contre l’Ecole !

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Les organisations syndicales FSU, CGT-Educaction, SGEN-CFDT, UNSA-Education, SUD-Education, et de jeu- nesse UNEF, UNL, et des parents délèves FCPE de la Somme dénoncent les attaques contre lEcole.

Le Ministre de lEducation Nationale, JM. Blanquer fait mine de répondre aux exigences des personnels en matière salariale en imposant une deuxième heure supplémentaire et en niant le fait que les enseignants du premier degré ne peuvent pas être concernés. Il sentête dans des réformes tout azimut. Cest laccom- pagnement des suppressions de postes qui saccompagne dune hausse du nombre délèves par classe !

Le Ministre des Affaires et des Comptes publics, G. Darmanin annonce la fin du statut des fonctionnaires pour le remplacer par un « contrat de mission »... Cest la remise en cause du statut des enseignants qui est à lordre du jour !

Dans ces conditions, les organisations syndicales FSU, CGT-Educaction, SGEN-CFDT, UNSA-Education, SUD- Education, et de jeunesse UNEF, UNL, et des parents délèves FCPE de la Somme réaffirment leurs revendi- cations :

  • Augmentation du point dindice et suppression de la journée de carence.

  • Suppression du décret imposant une 2e Heure supplémentaire aux enseignants des collèges et lycées

  • Arrêt des suppressions de postes (Pour notre académie, cest 155 Postes supprimés dans le second degré, 17 postes Administratifs et seulement + 15 postes dans le 1er degré dont 3 pour la Somme alors quil faudra ouvrir plus de 60 classes de CE1 en Education Prioritaire à la rentrée 2019).

  • Une dotation de postes dans le premier degré suffisante pour quil ne subsiste aucune classe à plus de 25 élèves (20 en Education Prioritaire).

  • Abandon du projet de fusion des académies

  • Maintien d'un baccalauréat à valeur nationale, premier grade de l'université.

  • Maintien dun service public déducation de proximité (Ecoles, Collèges) et prise en compte réelle des avis des parents délèves et des personnels.

Elles appellent lensemble des personnels à se réunir en assemblées générales, en réunions syndi- cales, à sassocier aux parents délèves et aux organisations lycéennes pour faire vivre ces revendications afin détablir un rapport de force favorable à un changement de politique, y compris par la grève.

A Amiens, Le 21/01/2019

Avec les stylos rouges, nos revendications doivent aboutir !

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Les stylos rouges ont vu le jour sur Facebook le 12 décembre 2018 et comptent plus de 60 000 personnes sur leur page. Dans la continuité des gilets jaunes et du hashtag pas de vagues, les enseignant-e-s ont lancé leur mouvement en passant par les réseaux sociaux. Le mouvement prend forme et s’organise.

Il s’agit de revaloriser financièrement le métier d’enseignant en augmentant les salaires, en refusant le jour de carence, la casse des retraites etc., mais aussi d’améliorer les conditions de travail et de vie en limitant le nombre d’élèves par classe, en ayant davantage de moyens pour les élèves à besoins particuliers, en contestant les suppressions de postes, les réformes absurdes et inégalitaires comme celle du lycée, la précarité, etc.

Il s’agit aussi de répondre au mépris affiché qui ne répond aux légitimes revendications qu’en voulant museler et réprimer les salarié-e-s.

La Fédération SUD Éducation conteste également l’augmentation constante des effectifs par classe ainsi que la diminution de postes et la précarisation accrue des personnels dans l’Éducation nationale. Dans ce cadre, les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves se dégradent sans cesse. Il est scandaleux et inacceptable que Blanquer poursuive son projet de destruction de l’école publique et égalitaire.

SUD éducation partage ces revendications et exige une baisse des effectifs par classe, la titularisation de toutes et tous les précaires, une baisse du temps de travail et une augmentation des salaires.

C’est pourquoi SUD éducation met à disposition son outil syndical (dont son préavis de grève reconductible) pour faire aboutir les revendications des personnels de l’éducation et pour atteindre une école et une société juste et solidaire.

Il faut augmenter nos salaires !

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L’État est le premier employeur de salarié-e-s précaires. Dans l’Éducation nationale, on ne compte plus les contrats à durée déterminée : assistant-e d’éducation, enseignant-e contractuel-le, personnels administratifs dans les établissements et les DSDEN ou rectorats, accompagnant-e d’élèves en situation de handicap, vacataires à l’université, agent-e-s de laboratoire… la liste est longue.

Tous les personnels qui sont soumis à ces contrats de travail partagent un point commun : leur rémunération est bien plus faible que celle de leurs collègues titulaires, alors qu’ils et elles effectuent des missions indispensables au bon fonctionnement du service public.

Bien souvent, leur rémunération, du fait de la faiblesse de leur salaire horaire ou de temps partiels subis, n’atteint même pas l’équivalent du SMIC.

Le mouvement des gilets jaunes a projeté sur le devant de la scène la question salariale. Le Président a été contraint de demander aux patrons de verser une prime de fin d’année aux salarié-e-s de leur entreprise.

Et pourtant, l’État-patron, notre employeur, n’est même pas capable de s’appliquer ses propres consignes, puisqu’il n’annonce aucune mesure d’augmentation de salaire des personnels, en particulier des plus précaires, et que les salaires n’augmentent plus dans la fonction publique depuis des années.

Dans plusieurs académies, des personnels s’organisent pour exiger une prime de fin d’année de la part du ministère.

SUD éducation soutient ces initiatives qui visent à arracher des augmentations de salaires à l’employeur.

SUD éducation revendique :

– l’alignement de la rémunération des personnels non-titulaires sur celle des titulaires, ce qui inclut par exemple le bénéfice de la prime REP/REP+ à tou-te-s les AED, AP, AESH ;

– une augmentation générale des salaires, et l’intégration des primes au salaire, pour forcer l’employeur à cotiser pour nos retraites, notre sécurité sociale, le chômage ;

– un salaire minimum à 1700€ nets ;

– la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires.

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