Manifestation pour la Justice en Syrie

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Aux côtés d'Amnesty, de la LDH, de RESF, de la Cimade, de la Boîte sans Projet, SUD éducation 80 était signataire de l'appel à manifester mercredi 15 mars pour la justice en Syrie.

Depuis six ans maintenant, la Syrie est bien devenue, selon l’expression du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, une « chambre de torture » à l’échelle du pays.

La révolution  avait commencé par des manifestations de masse pacifiques, les syriens voulaient la liberté et la fin de la tyrannie; mais le régime a répondu par une répression d'une violence extrême, précipitant le pays dans le chaos.

Écartelée entre un dictateur sanguinaire prêt à sacrifier tout son peuple pour conserver le pouvoir et des fous de Dieu qui prospèrent sur la haine de tout ce qui ne leur ressemble pas, la population est au supplice.

La Syrie n’est pas en « crise ». Il s’y livre le pire des conflits, une guerre civile. Chaque jour dans ce pays des crimes de masse se perpètuent.

Les responsables de ces viols et de ces assassinats de masse seront comptables devant les peuples de la planète de leurs agissements. Exigeons du gouvernement français qu’il donne les moyens à la justice internationale de remplir ses missions.

Le site d'Amnesty : https://www.amnesty.fr/pays/syrie

 

Face à Daesh, face aux dictateurs syrien et turc : l’espoir du Rojava

Au Nord de la Syrie, les femmes et les hommes ont conquis les armes à la main leur liberté face à l’État Turc, à l’armée du clan Al-Assad, et aux djihadistes de Daesh.

Ce mélange des peuples Kurdes, Arabes, Assyrien, Chaldéen, Turkmène, Tchétchène construit ce qu’il appelle l’autonomie démocratique. Le Rojava s’est doté d’un contrat social, qui proclame la liberté d’expression, le droit à la santé, à la sécurité, à l’éducation.

Au milieu d’une guerre, le Rojava se paie le luxe de proclamer l’égalité des sexes, et d’organiser la lutte contre les discriminations et les violences faites aux femmes. Il faut dire qu’elles sont armées et qu’elles ont intégré les forces d’auto-défense. Ça aide les hommes à comprendre.

Au Rojava, où tout est à reconstruire, on discute politique. On rebâtit les maisons détruites, et on construit un monde meilleur où l’on fait en sorte que l’économie soit au service des populations, et non l’inverse. On y évoque la construction d’une région libre du centralisme, du militarisme, des interventions du religieux dans la sphère publique.

Au milieu de l’horreur d’une guerre sans nom dont les premières victimes sont les femmes, les enfants des deux sexes, et la population civile en général, la lueur d’espoir du Rojava est menacée.

Ne la laissons pas s’éteindre, exigeons que le gouvernement français reconnaisse la légitime aspiration des peuples du Rojava à disposer enfin d’eux-mêmes comme ils l’entendent au sein d’une région dont ils ont défini par eux-mêmes l’organisation démocratique !

Pour aller plus loin :

Le livre de Pierre Bance aux éditions Noir et Rouge.

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Ce 8 mars, l’égalité à l'ordre du jour !

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Pour la première fois, un appel national intersyndical à la grève a été lancé par Solidaires, la CGT, la FSU et des organisations féministes pour le 8 mars.

C’est un appel à l’action car le 8 mars, ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias le propagent, c’est une journée de luttes. Il n’y a pas une femme, mais des femmes qui, jour après jour sont confrontées aux « petites choses du quotidien » relevant de la domination masculine. Les femmes représentent 52% de la population en France. La grève est un « arrêt de travail ». Elle permet de montrer que si nous arrêtons toutes de travailler, sur les lieux de travail comme à la maison, nous bloquons la société.

 

Dans la Somme, il n’a pas été possible cette année, de construire cet appel unitaire. Mais persuadé que c’est seulement par la grève et l’action que les luttes féministes peuvent aboutir, SUD éducation 80 a choisi de soutenir cette mobilisation inédite en portant au cœur d’une grande surface commerciale nos revendications pour une égalité réelle entre les hommes et les femmes.

Nous étions donc présent-e-s à 15h40 dans la galerie du centre commercial Carrefour d’Amiens Nord pour interpeler sur les inégalités entre les hommes et les femmes, sur le mode INFO/INTOX.

Pourquoi cette horaire ? Parce qu’il correspond, pour une journée théorique de 8h (de 9h à 17h, avec une heure de pause déjeuner), à l'heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées quotidiennement, au vu des différences de salaires entre femmes et hommes.

Pourquoi un centre commercial ?

Parce qu’il incarne très concrètement les inégalités de genre, que ce soit dans le monde du travail ou à la maison :

  • La très grande majorité des emplois de caissières sont occupés par des femmes, à temps partiel contraint ; 82 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes.

  • La très grande majorité des conductrices de caddies sont également des femmes ! 69 % des tâches ménagères sont encore accomplies par les femmes.

Au delà de l’accueil chaleureux, les paroles échangées montrent que cette question doit plus que jamais être à l’ordre du jour de nos mobilisations et de nos efforts. À SUD éducation, nous sommes convaincu-e-s que nous n’abattrons pas le capitalisme sans abattre le patriarcat. Nous mettrons tout en œuvre pour faire reconnaître nos revendications et construire un cadre unitaire de mobilisation et de lutte sur ces questions.

 

À lire / à consulter :

https://solidaires.org/Un-8-mars-de-luttes-et-de-greves

http://8mars15h40.fr/

L’interview de Cécile Gondard-Lalanne (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires) dans "Les ours à plumes"

 

 

 

 

 

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Un 8 mars de luttes ? c’est parti !

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Ce 8 mars, mettons à l'ordre du jour l'égalité !

La journée du 8 mars est la journée internationale pour les droits des femmes, ce n’est pas la journée de « la » femme, comme certains médias le propagent, c’est une journée de luttes. Il n’y a pas une femme, mais des femmes qui, jour après jour sont confrontées aux «petites choses du quotidien» relevant de la domination masculine. Qu'il s'agisse de la «blague» sur les blondes, des remarques ou regards selon les tenues vestimentaires, des attouchements subis dans les transports en commun, des entretiens d'embauche où le désir de grossesse est questionné, des emplois à temps partiel qu'on nous réserve sous le prétexte de l'articulation avec la vie « familiale », du quart de salaire en moins, de l'évidence qu'il faut « penser » les courses, les rendez-vous chez le médecin pour les enfants, le ménage... si la liste n'est pas exhaustive, elle est surtout très longue ! Elle est le signe d'un système (le patriarcat) qui, comme tout système, s'immisce dans notre quotidien et notre façon d'être, au point qu'il est extrêmement difficile d'y échapper. Aussi, la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail n'est pas supportable.

Dans le cadre de cette journée nationale d’actions et de luttes, SUD éducation 80 organise un porteur de parole sur la question de l’égalité entre les hommes et les femmes devant l’entrée du centre commercial Carrefour d’Amiens Nord MERCREDI 8 MARS à 15H40.

Pourquoi cet horaire ? Parce qu’il correspond, pour une journée théorique de 8h (de 9h à 17h, avec une heure de pause déjeuner), à l'heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées quotidiennement, au vu des différences de salaires entre femmes et hommes.

 

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Journal n°149

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