Sud éducation 80 soutient l’appel des Refractaires du 80 et participera à la journée du 25 à Amiens pour en finir avec la politique de casse du service public de ce grouvernement !
Le 1er mai est une journée de lutte internationale pour la justice sociale et de solidarité. C’est un symbole toujours vivant. Cette journée n’est pas « la fête du travail ». Ce n’est pas « juste un jour chômé ». Car il s’inscrit dans une histoire sociale : le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d’être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-es.
Ce jour est un moment de solidarité entre tous ceux et toutes celles qui luttent pour leurs droits : comme ces dernières semaines en Algérie, avec les enseignant-es polonais-es en grève depuis un mois, les travailleurs-euses du Brésil face à la dictature de Bolsonaro, en Turquie, en Palestine, en Hongrie, les travailleur-euses sans papiers ici en France qui veulent l’égalité des droits et être régularisé-es...
Ici en France, des mois de mobilisation
Les annonces fuitées de Macron, suite à un grand débat tronqué ne répondent pas à nos exigences de fond ni à celles qu’ont exprimées les Gilets jaunes :
• Il préserve une politique fiscale au profit des grandes richesses et des grandes entreprises, ce qui conduit à une baisse des ressources pour la collectivité toute entière.
• Ses mesures en faveurs du pouvoir d’achat n’ont touché qu’une partie des salarié-es et ne constituent pas une garantie durable parce que ce ne sont pas des augmentations de salaires. Nous ne mendions pas, nous voulons des salaires dignes pour une vie digne.
• Il continue l’exploitation intensive des ressources et contribue à détruire la planète tout en faisant croire à une politique « écologique » qui n’en a que le nom, malgré l’urgence climatique et les milliers de manifestant-es pour qui l’écologie est un enjeu de mobilisation internationale.
• Il parle de moratoire sur la suppression des hôpitaux et des écoles, mais pas de rétablir ce qui a été supprimé, ni de développer le tissu social que constituent des services publics de proximité.
• Ses projets de réforme s’attaquent à ce que sont nos droits, conquis de haute lutte : statut de la fonction publique et indépendance de ses missions vis-à-vis du secteur privé, réforme des retraites qui va légitimer une baisse des pensions, augmentation du temps de travail, droit à l’indemnisation quand on est au chômage…
• Il veut maintenir l’ordre social, briser la contestation et ne cesse de rogner les libertés. Il justifie l’utilisation d’armes qui blessent, mutilent et tuent en manifestation et dans les quartiers populaires. Sa répression est mise en cause par le Défenseur des droits et par des institutions internationales.
Cette politique qui se maintient en dépit de la colère populaire alimente encore le désarroi et pousse une partie de la population dans les bras de l’extrême droite, alors que cette dernière a toujours été l’ennemie des salarié-es. Macron a beau jeu de se présenter comme rempart, ses mesures sont antisociales, sa politique migratoire est raciste.
Se mobiliser plus,
tous et toutes ensemble
Pour l’Union syndicale Solidaires, nous voulons faire de ce 1er mai une étape importante pour imposer une autre politique, basée sur la justice sociale, fiscale et écologique, pour l’égalité des droits, pour les libertés et contre les violences policières. Nous pensons que le syndicalisme doit se regrouper pour ces objectifs et nous appelons à manifester avec la CGT, FO et la FSU. Nous voulons aussi agir avec tous ceux et toutes celles qui les partagent, c’est ce que nous avons fait en manifestant avec les Gilets jaunes.
Retrouvons-nous le 1er mai pour montrer notre détermination, notre volonté de construire une société qui ne soit pas celle de la loi du fric. Un monde solidaire, qui ne s’arrête pas à nos frontières !
Rendez-vous dans mercredi matin à la brocante du quartier St. Maurice à Amiens pour tracter dès 8h et dans les différents rassemblements du département :
Rappelons les mobilisations depuis le début du mois de mars qui ont permises de bouleverser le calendrier du Ministère:
-les établissements morts (collèges, écoles, lycées), suivi parfois d'une nuit sur les lieux de travail avec les parents les 04 et 25 mars, et qui a rencontré un vrai soutien de la part des parents!
-les AG au cloître Dewailly organisées parÉcole en dangeret constitué d'un groupe de professeurs, des parents d'élèves, de syndiqués et non syndiqués et de toute personne désireuse de faire partager ses revendications pour une école égalitaire pour toutes et tous(compte-rendu de la dernière AG en pièce jointe)
-le boycott de la CDEN le 11 mars par tous les syndicats.
-les grèves du 19 mars et 04 avril qui ont été l'occasion de sentir la détermination des parents et des personnels de l’Éducation Nationale remotiver pour cette rentrée en mai
Continuons et amplifions la mobilisation!
Quelques dates pour se retrouver et retisser le lien social que le gouvernement s'acharne à détruire.
Tous les samedis avec ou sans gilet jaune, RDV sur les ronds-points pour réclamer le juste partage des richesses, une véritable politique de transition écologique et une transformation cette société capitaliste.
La marche pour le Climat un vendredi par mois,la prochaine le 26 avril.
Et parce que les marches ne suffisent pas, et que seule la colère poussera les gens et le gouvernement à changer, un DIEN(groupe Extinction Rebellion) s'est constitué, et appelle à un grand rassemblement les 27 et 28 avril à Arras.
Le programme des journées en pièce jointe.
Le racisme d’État à Amiens, on n'en veut pas!
Solidaires 80 sera présent lors de la fête du printemps et de la solidarité, organisé au Jardin du bout dl'a Ruele samedi 11 mai.
Pour faire face à l'urgence climatique, nous appelons à participer aux deux jours "Ensemble(s) debout pour le vivant" qui se tiendront le samedi 27 avril et le dimanche 28 avril. Différentes manifestations auront lieu dont vous trouverez le programme dans ce lien : https://reporterre.net/Ensemble-s-debout-pour-le-vivant-rassemblement-a-Arras-Hauts-de-France. En pièce jointe, vous trouverez l'affiche de cette manifestation.
A noter que dans ce cadre, l'OSAT (Observatoire de la souffrance au travail des Solidaires Nord et Pas-de-Calais) organise une projection-débat autour du film Le temps des forêts, le samedi 27 avril à 10h15 à l'Hôtel de Guînes.
Avec la présence d'un camarade du SNUPFEN-Solidaires. Vous trouverez le flyer en pièce jointe.
L'après-midi à partir de 14h00 avec 4 points de rendez-vous, une marche pour le climat parcourra Arras (voir le tract ensemble pour le vivant en pièce jointe)
Debout pour le vivant.
Départ d'Amiens au cirque à 12h00 / Retour d'Arras à 21h