Ce 8 mars, l’égalité à l'ordre du jour !

Rédigé par SUD Education 80 -

Pour la première fois, un appel national intersyndical à la grève a été lancé par Solidaires, la CGT, la FSU et des organisations féministes pour le 8 mars.

C’est un appel à l’action car le 8 mars, ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias le propagent, c’est une journée de luttes. Il n’y a pas une femme, mais des femmes qui, jour après jour sont confrontées aux « petites choses du quotidien » relevant de la domination masculine. Les femmes représentent 52% de la population en France. La grève est un « arrêt de travail ». Elle permet de montrer que si nous arrêtons toutes de travailler, sur les lieux de travail comme à la maison, nous bloquons la société.

 

Dans la Somme, il n’a pas été possible cette année, de construire cet appel unitaire. Mais persuadé que c’est seulement par la grève et l’action que les luttes féministes peuvent aboutir, SUD éducation 80 a choisi de soutenir cette mobilisation inédite en portant au cœur d’une grande surface commerciale nos revendications pour une égalité réelle entre les hommes et les femmes.

Nous étions donc présent-e-s à 15h40 dans la galerie du centre commercial Carrefour d’Amiens Nord pour interpeler sur les inégalités entre les hommes et les femmes, sur le mode INFO/INTOX.

Pourquoi cette horaire ? Parce qu’il correspond, pour une journée théorique de 8h (de 9h à 17h, avec une heure de pause déjeuner), à l'heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées quotidiennement, au vu des différences de salaires entre femmes et hommes.

Pourquoi un centre commercial ?

Parce qu’il incarne très concrètement les inégalités de genre, que ce soit dans le monde du travail ou à la maison :

  • La très grande majorité des emplois de caissières sont occupés par des femmes, à temps partiel contraint ; 82 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes.

  • La très grande majorité des conductrices de caddies sont également des femmes ! 69 % des tâches ménagères sont encore accomplies par les femmes.

Au delà de l’accueil chaleureux, les paroles échangées montrent que cette question doit plus que jamais être à l’ordre du jour de nos mobilisations et de nos efforts. À SUD éducation, nous sommes convaincu-e-s que nous n’abattrons pas le capitalisme sans abattre le patriarcat. Nous mettrons tout en œuvre pour faire reconnaître nos revendications et construire un cadre unitaire de mobilisation et de lutte sur ces questions.

 

À lire / à consulter :

https://solidaires.org/Un-8-mars-de-luttes-et-de-greves

http://8mars15h40.fr/

L’interview de Cécile Gondard-Lalanne (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires) dans "Les ours à plumes"

 

 

 

 

 

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Un 8 mars de luttes ? c’est parti !

Rédigé par SUD Education 80 -


 

Ce 8 mars, mettons à l'ordre du jour l'égalité !

La journée du 8 mars est la journée internationale pour les droits des femmes, ce n’est pas la journée de « la » femme, comme certains médias le propagent, c’est une journée de luttes. Il n’y a pas une femme, mais des femmes qui, jour après jour sont confrontées aux «petites choses du quotidien» relevant de la domination masculine. Qu'il s'agisse de la «blague» sur les blondes, des remarques ou regards selon les tenues vestimentaires, des attouchements subis dans les transports en commun, des entretiens d'embauche où le désir de grossesse est questionné, des emplois à temps partiel qu'on nous réserve sous le prétexte de l'articulation avec la vie « familiale », du quart de salaire en moins, de l'évidence qu'il faut « penser » les courses, les rendez-vous chez le médecin pour les enfants, le ménage... si la liste n'est pas exhaustive, elle est surtout très longue ! Elle est le signe d'un système (le patriarcat) qui, comme tout système, s'immisce dans notre quotidien et notre façon d'être, au point qu'il est extrêmement difficile d'y échapper. Aussi, la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail n'est pas supportable.

Dans le cadre de cette journée nationale d’actions et de luttes, SUD éducation 80 organise un porteur de parole sur la question de l’égalité entre les hommes et les femmes devant l’entrée du centre commercial Carrefour d’Amiens Nord MERCREDI 8 MARS à 15H40.

Pourquoi cet horaire ? Parce qu’il correspond, pour une journée théorique de 8h (de 9h à 17h, avec une heure de pause déjeuner), à l'heure à partir de laquelle les femmes ne sont plus payées quotidiennement, au vu des différences de salaires entre femmes et hommes.

 

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Journal n°149

Rédigé par SUD Education 80 -

Le journal n° 149 est paru ! Pour y accéder, cliquez sur la Une…

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Non à l’expulsion de la maison Cozette !

Rédigé par SUD Education 80 -

La commune vend la maison Cozette à un promoteur privé et veut mettre à la rue en plein hiver les membres du collectif La Brèche.

SUD éducation Somme apporte son soutien aux camarades du collectif la Brèche, composé d’étudiant-e-s, chômeuses/eurs, SDF et précaires, menacé-e-s d’une expulsion imminente. Pour rappel, ce collectif s’est réapproprié depuis le mois de septembre la maison Cozette, bâtiment municipal classé de 27 pièces. Ce bâtiment inutilisé depuis plus de 12 ans a été vendu par la Ville à un promoteur privé !

Tant pis pour les sans logements qui y vivent aujourd’hui et qui se retrouveront à la rue, au mépris de la trêve hivernale. Tant pis pour le centre culturel Léo Lagrange, voisin qui aurait bien besoin d’un espace supplémentaire pour toutes ses activités...Et tant pis pour toutes les associations amiénoises qui devront à présent payer pour des locaux qui sont pourtant déjà en nombre insuffisants et vétustes (cf. ordonnance municipale de novembre 2016 – pétition en ligne ici)

Circulez les habitant-e-s, les pauvres et les exploité-e-s : voici la démocratie locale à la mode Fouré-Gest !

La résistance continue : les ateliers et événements organisés par la Brèche se maintiennent.Venez également nombreux-euses apporter votre soutien (financier aussi!) tout au long des semaines à venir, car les occupant-e-s des lieux maintiennent avec détermination les nombreuses activités qui y sont proposées.

Facebook La Brèche.

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Non au LSUN !

Rédigé par SUD Education 80 -

Le ministère nous impose de mettre en place le livret scolaire numérique. On nous vante cet outil qui permettrait de simplifier l’évaluation, dans un national, et qui suivrait l’élève jusqu’à la troisième.

Une surcharge de travail

Remplir le LSU représente une surcharge de travail et de stress, d’autant plus que c’est une réorganisation de nos pratiques de travail et que l’outil informatique est un outil « capricieux », moins fiable que l’écrit.

C’est pourquoi certaines écoles du département optent pour le remplir une seule fois dans l’année scolaire au mois de juin (il fait déjà doublon avec les bulletins d 'évaluations trimestrielles). Le rendre en février serait beaucoup trop de travail, surtout après avoir confectionné les bilans d’évaluations trimestrielles obligatoires, rendus aux parents au mois de décembre (et prochainement en mars puis juin).

En l’état actuel, il est impossible pour les enseignants de le remplir sans dégager au préalable du temps de travail et de formation à cet outil.

L’organisation du fichage et de la traçabilité

Le LSU serait « pratique » car il suivra l’élève jusqu’à la classe de troisième. C’est en ce qui nous concerne un des points noirs du livret numérique.

Car ni les enseignants, ni les parents ont été consultés pour la mise en place de ce livret numérique ! Or pour les parents « Les compétences de nos enfants sont des données personnelles ! » et en cela le LSU ne correspond pas à la déclaration faite par le ministère à la CNIL. Dans cette déclaration, le ministère déclare sans honte que le fichier ne contient aucune donnée sensible ou médicale, alors qu’il portera mention des PAP, PAI, d’une inclusion dans une classe pour élèves allophones… bref, c’est le retour de base élève — en pire.

Un mini livret ouvrier

De plus étiqueter un élève de « mauvais élève » (quant à ses résultats scolaires ou son comportement) et uniformiser ses compétences l’enfermerait dans ces jugements.

Le LSU renforcera les inégalités entre les élèves en formant un casier scolaire, pour atterrir dans quelles mains ? Quelles seront les personnes habilitées à le renseigner, à le modifier, à le consulter ? Quelles sont les modalités d’accès à ces données ?

De plus étiqueter un élève de « mauvais élève » (quant à ses résultats scolaires ou son comportement) et uniformiser ses compétences l’enfermerait dans ces jugements.

Le LSU renforcera les inégalités entre les élèves en formant un casier scolaire, pour atterrir dans quelles mains ? Quelles seront les personnes habilitées à le renseigner, à le modifier, à le consulter ? Quelles sont les modalités d’accès à ces données ?

Normalisation et contrôle

Enfin, ce livret scolaire numérique sera un moyen supplémentaire de contrôle sur les enseignants et une manière de limiter une nouvelle fois leur indépendance pédagogique.

Face à toutes et ces contradictions, nous nous opposons fermement à la mise en place du LSU. Nous sommes :

  • Contre le fichage des élèves et la constitution d’un casier scolaire,
  • Contre la soumission des pratiques pédagogiques à un formatage institutionnel,
  • Contre une nouvelle augmentation de la charge de travail des enseignant-e-s.

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