Acte xxviii à Amiens : Solidaires dénonce une répression policière hors norme

Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire

 

Dès tôt ce matin, la répression policière s’est abattue sur les manifestants. 6 interpellés pacifiques ce matin, 2 camions de CRS, 1 de gendarmes mobiles et la police nationale.

Fouilles au corps, contrôles d’identité à répétition et nombreuses interpellations pour port de lunettes de piscine : la police essaie par tous les moyens d’empêcher la tenue de cette manifestation. 

Solidaires 80 dénonce une atteinte insupportable à la liberté de manifester.

Le ministre de l’Intérieur est un menteur !

Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire

Communiqué de Solidaires :

La manifestation parisienne du 1er mai a été une nouvelle fois l’occasion pour les « forces de l’ordre » de réprimer violemment ceux et celles venu-es réclamer une autre politique sociale, fiscale et écologique. Nous assurons l’ensemble des blessé-es de notre solidarité. La mise en scène pendant plusieurs jours sur la prétendue dangerosité de cette manifestation par les services de l’intérieur et le Ministre lui-même, relayés largement, ont tenté de décourager les manifestant-es. Cette manifestation a été un succès de participation portant des revendications justes et légitimes. Il s’agit ici de rétablir certaines vérités.

Lorsque que le ministre de l’Intérieur déclare que tout a été fait pour que les organisations syndicales puissent manifester sereinement, il ment ! Avant même le début de la manifestation, des militant-es de l’Union syndicale Solidaires, clairement identifié-es , ont été victimes d’insultes lors des « contrôles préventifs », se sont fait confisquer du matériel inoffensif (sérum physiologique, foulard ou même des gants), y compris lorsqu’ils/elles expliquaient qu’ils étaient chargé-es de la protection du cortège syndical.

Lorsque le ministre de l’intérieur déclare que les organisations syndicales n’ont pas été pris pour cibles par les « forces de l’ordre », il ment ! Notre cortège, clairement identifié, a été la cible de grenades de désencerclement et lacrymogènes ! Le carré de tête syndical unitaire, facilement reconnaissable, a aussi été victime de tirs ciblés de grenades lacrymogènes et même de jets de canon à eau, obligeant à exfiltrer notre porte-parole national tellement l’air était irrespirable.. alors que tout était calme aux alentours.

Lorsque le ministre de l’Intérieur essaie de faire diversion en parlant d’une « attaque de Blacks blocks conte la Pitié Salpêtrière, il ment ! Si des manifestant-es sont bien rentré-es dans l’hôpital, ce n’était évidemment pas pour l’attaquer, mais pour tenter d’échapper aux violentes charges policières, comme on pu le constater des personnels présent-es sur place.

Nous avons évidemment des témoignages et des vidéos qui montrent que les propos du ministre de l’intérieur sont des mensonges. Nous les avons à disposition de celles et ceux qui le souhaitent.

MACRON DOIT CEDER AUX EXIGENCES DES GILETS JAUNES ET DU MOUVEMENT SOCIAL !

Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire

La France est bouleversée depuis 11 semaines par une révolte citoyenne et sociale sans précédent depuis Mai 68.

Depuis 11 semaines, malgré les caricatures et le mépris, les Gilets Jaunes exigent des mesures simples et immédiates et plus que légitimes de démocratie et de justice fiscale, sociale et environnementale.

Simples et immédiates, parce que l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant aurait pu être compensée quasi immédiatement par le rétablissement de l’ISF. Parce que la remise en cause du CICE pourrait financer une augmentation immédiate du SMIC.

Plus que légitimes, parce que dans un pays devenu un paradis pour les millionnaires, la répartition des richesses est une urgence absolue pour en finir avec l’indécence de cette situation.

Le dimanche 27 janvier à Commercy, une assemblée de groupes gilets jaunes venant de toute la France a lancé un appel contenant des revendications sociales et écologiques fortes (augmentation immédiate des salaires, minimas sociaux, allocations et pensions, droit au logement, à la santé, à l’éducation, services publics gratuits et pour tous, éradication de la misère sous toutes ses formes, égalité et prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité, transition écologique...) ainsi que de grandes exigences démocratiques.

Pour la première fois depuis le début de la mobilisation, les Gilets Jaunes ont décidé de se joindre à une grève annoncée par les syndicats le 5 février 2019.

Nous voyons dans cette convergence une possibilité de victoire sociale majeure, en permettant un mouvement d’ensemble durable et reconductible incluant l’ensemble des salarié-es, la population des quartiers populaires et la jeunesse. Nous souhaitons que la grève et les manifestations soient les plus massives possible afin de faire aboutir ces revendications légitimes. C’est pourquoi nous apportons tout notre soutien à cette date.

Nous condamnons les tentatives de l’extrême droite de s’approprier ce mouvement et de l’utiliser pour promouvoir la haine des immigré-es, l’antisémitisme, le racisme, le sexisme et l’homophobie.

Au lieu d’écouter, le pouvoir se recroqueville sur son appareil répressif et sur un simulacre de débat. Il prépare même une loi qui restreint la liberté de manifestation. Nous nous y opposerons ! Nous exigeons du gouvernement qu’il abandonne la logique de criminalisation du mouvement social et populaire. Un président qui ordonne ou couvre de telles violences sur ses compatriotes perd sa légitimité de représentation du peuple. Nous ne nous habituerons jamais à ces visages cassés, aux centaines de blessures et mutilations et à ces dizaines de décès que le gouvernement s’échine à minimiser ou nier.

Ce n’est pas dans la dérive autoritaire que se trouve la sortie de crise. Ce n’est pas en menottant ou en éborgnant les Gilets jaunes et ses porte-voix qu’il étouffera la contestation. Le vrai débat populaire s’exprime dans les quartiers, les ronds-points, les assemblées communes, les entreprises. Emmanuel Macron a perdu la bataille des idées. Il doit faire droit aux revendications sociales et populaires !

L’extrême droite est, toujours, notre ennemie !

Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire

Samedi 26 janvier, quelques dizaines d’individus d’un groupe d’extrême-droite ont profité de l’Acte XI des Gilets jaunes pour attaquer le cortège du NPA à Paris. Plusieurs personnes ont été blessées. Parmi elles, un de nos camarades de Sud PTT a été conduit à l’hôpital pour être suturé. Nous condamnons fermement cette attaque et apportons toute notre solidarité à celles et ceux qui ont été agressé-es.

Nous restons plus que jamais vigilant-es à toute tentative d’instrumentalisation des manifestations par l’extrême droite et c’est bien aussi l’un des sens fondamentaux de notre présence, en tant que syndicalistes, dans les manifestations des samedis.

Syndicalistes, nous ne laisserons pas l’extrême droite faire de la contestation sociale son terrain de jeu.

Syndicalistes, nous ne laisserons pas non plus les revendications d’une plus grande justice sociale se faire instrumentaliser par l’extrême droite, quelle que soit ses formes.

L’Union syndicale Solidaires, engagée depuis toujours dans la bataille contre l’extrême droite, continuera de mener toutes les batailles contre ceux qui prônent la haine de l’immigré, le racisme, l’antisémitisme sous quelque forme que ce soit.

Fil RSS des articles de ce mot clé