Communiqué intersyndical et associatif pour dénoncer les attaques contre l’Ecole !
Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaireLes organisations syndicales FSU, CGT-Educ’action, SGEN-CFDT, UNSA-Education, SUD-Education, et de jeu- nesse UNEF, UNL, et des parents d’élèves FCPE de la Somme dénoncent les attaques contre l’Ecole.
Le Ministre de l’Education Nationale, JM. Blanquer fait mine de répondre aux exigences des personnels en matière salariale en imposant une deuxième heure supplémentaire et en niant le fait que les enseignants du premier degré ne peuvent pas être concernés. Il s’entête dans des réformes tout azimut. C’est l’accom- pagnement des suppressions de postes qui s’accompagne d’une hausse du nombre d’élèves par classe !
Le Ministre des Affaires et des Comptes publics, G. Darmanin annonce la fin du statut des fonctionnaires pour le remplacer par un « contrat de mission »... C’est la remise en cause du statut des enseignants qui est à l’ordre du jour !
Dans ces conditions, les organisations syndicales FSU, CGT-Educ’action, SGEN-CFDT, UNSA-Education, SUD- Education, et de jeunesse UNEF, UNL, et des parents d’élèves FCPE de la Somme réaffirment leurs revendi- cations :
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Augmentation du point d’indice et suppression de la journée de carence.
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Suppression du décret imposant une 2e Heure supplémentaire aux enseignants des collèges et lycées
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Arrêt des suppressions de postes (Pour notre académie, c’est 155 Postes supprimés dans le second degré, 17 postes Administratifs et seulement + 15 postes dans le 1er degré dont 3 pour la Somme alors qu’il faudra ouvrir plus de 60 classes de CE1 en Education Prioritaire à la rentrée 2019).
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Une dotation de postes dans le premier degré suffisante pour qu’il ne subsiste aucune classe à plus de 25 élèves (20 en Education Prioritaire).
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Abandon du projet de fusion des académies
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Maintien d'un baccalauréat à valeur nationale, premier grade de l'université.
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Maintien d’un service public d’éducation de proximité (Ecoles, Collèges) et prise en compte réelle des avis des parents d’élèves et des personnels.
Elles appellent l’ensemble des personnels à se réunir en assemblées générales, en réunions syndi- cales, à s’associer aux parents d’élèves et aux organisations lycéennes pour faire vivre ces revendications afin d’établir un rapport de force favorable à un changement de politique, y compris par la grève.
A Amiens, Le 21/01/2019
17 et 24 janvier : contre les réformes, pour nos moyens
Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaire17 et 24 janvier : contre les réformes, pour nos moyens - Tract de la fédération SUD éducation
La préparation de la rentrée 2019 commence maintenant. Au menu : 3550 suppressions de postes et mise en oeuvre des contre-réformes. L’heure est à la mobilisation.
Suppressions de postes
SUD éducation a voté contre les réformes du Lycée général et technologique (LGT), du Lycée professionnel (LP) et du Bac en Conseil supérieur de l’éducation. Et pour cause, l’un des objectifs principaux de cette réforme est bien d’adapter le système éducatif aux suppressions de postes prévues par le gouvernement. Dans le LGT, la suppression de filière a bien pour conséquence de remplir au maximum les classes et donc de supprimer les postes d’enseignant-e-s. Dans le LP, la baisse des horaires disciplinaires va se traduire par une coupe de 2600 suppressions de postes.
Un projet éducatif inégalitaire
Les contre-réformes menées au pas de charge n’ont pas comme seul objectif de supprimer des postes. Elles mettent également un projet politique inégalitaire. La carte des spécialités dévoilée met en oeuvre une inégalité dans l’accès à l’offre de formation. Les réformes ont également pour but d’adapter le système éducatif au marché du travail : démantèlement du lycée professionnel au profit de l’apprentissage, sélection à l’entrée à l’université avec Parcoursup.
Contre la deuxième HSA imposée
Sur les suppressions de poste prévues, 2085 seront converties en heures supplémentaires. Pour qu’elles soient absorbées, le ministère a décidé brutalement d’imposer une deuxième heure supplémentaire aux enseignant-e-s. SUD éducation refuse cette surcharge de travail, dont nous rappelons qu’elle ne constitue pas du salaire, car elle ne contribue pas à la retraite ni à l’assurance-maladie.
Avec les stylos rouges, portons nos revendications
Les « stylos rouges », personnels de l’éducation national réunis depuis le mois de décembre principalement sur les réseaux sociaux, portent des revendications en opposition à la politique du gouvernement. SUD éducation met son outil syndical, notamment son préavis de grève reconductible, à disposition de tous les personnels s’oppsant aux réformes Blanquer.
SUD éducation appelle à :
se mobiliser le 17 janvier et à se mettre en grève partout où c’est possible
débattre en Assemblée générale de la grève et de sa reconduction
se mettre massivement en grève le 24 janvier
Si, M. Blanquer : la liberté d’expression est bien garantie aux fonctionnaires !
Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaireLe ministre Blanquer a manifestement un problème avec la liberté d’opinion des fonctionnaires et son corollaire, leur liberté d’expression. Il a ainsi introduit dans l’article 1 du projet de loi « Pour une école de la confiance » un article qu’il comptait utiliser pour museler les enseignant-e-s.
Dans son étude du projet de loi, le Conseil d’État rappelle que cet article n’a aucune valeur légale et qu’il serait censuré par le Conseil constitutionnel s’il était maintenu en l’état.
La tentative du ministre est donc vouée à l’échec. SUD éducation rappelle que les personnels qui n’ont pas de responsabilité hiérarchique ne sont pas soumis au devoir de réserve.
Nous rappelons qu’il est parfaitement possible pour les personnels de s’exprimer publiquement, y compris à destination des parents d’élèves sur les conditions de travail et d’enseignement ainsi que sur les réformes libérales et réactionnaires du ministre Blanquer.
La liberté d’expression des fonctionnaires est un droit : SUD éducation appelle les personnels à le faire vivre.
Avec les stylos rouges, nos revendications doivent aboutir !
Rédigé par SUD Education 80 - - Aucun commentaireLes stylos rouges ont vu le jour sur Facebook le 12 décembre 2018 et comptent plus de 60 000 personnes sur leur page. Dans la continuité des gilets jaunes et du hashtag pas de vagues, les enseignant-e-s ont lancé leur mouvement en passant par les réseaux sociaux. Le mouvement prend forme et s’organise.
Il s’agit de revaloriser financièrement le métier d’enseignant en augmentant les salaires, en refusant le jour de carence, la casse des retraites etc., mais aussi d’améliorer les conditions de travail et de vie en limitant le nombre d’élèves par classe, en ayant davantage de moyens pour les élèves à besoins particuliers, en contestant les suppressions de postes, les réformes absurdes et inégalitaires comme celle du lycée, la précarité, etc.
Il s’agit aussi de répondre au mépris affiché qui ne répond aux légitimes revendications qu’en voulant museler et réprimer les salarié-e-s.
La Fédération SUD Éducation conteste également l’augmentation constante des effectifs par classe ainsi que la diminution de postes et la précarisation accrue des personnels dans l’Éducation nationale. Dans ce cadre, les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves se dégradent sans cesse. Il est scandaleux et inacceptable que Blanquer poursuive son projet de destruction de l’école publique et égalitaire.
SUD éducation partage ces revendications et exige une baisse des effectifs par classe, la titularisation de toutes et tous les précaires, une baisse du temps de travail et une augmentation des salaires.
C’est pourquoi SUD éducation met à disposition son outil syndical (dont son préavis de grève reconductible) pour faire aboutir les revendications des personnels de l’éducation et pour atteindre une école et une société juste et solidaire.