SUD-UPJV organise une réunion publique sur la Précarité dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Ce sera le mardi 5 mars, à 16h, à la Citadelle (Amiens), en B002.
Réunion animée par SUD-UPJV, ANCMSP (Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique), CJC(Confédération des Jeunes Chercheurs) et l'association Précaires de l'ESR
Venez nombreux et nombreuses !
Lien vers l'événement facebook
Pour nous écrire: sud.upjv@gmail.com
Suite au rassemblement des AESH, mercredi 6 février, les syndicats ont rencontré le Rectorat pour alerter sur la situation des AESH : précarité de l’emploi, missions floues, peu de reconnaissances de leurs compétences.
87 % des AESH sont employés au moins un mi-temps, se félicite le Rectorat, faisant la sourde oreilles aux revendications de reconnaissance de la titularisation et de l’augmentation des salaires.
Une expérimentation sera mise en place avec le PIAL ( pôle inclusif d’accompagnement localisé), avec une mutualisation des besoins pour prendre en charge les élèves. Donc, les AESH pourront avoir davantage d’élèves !
De plus, avec la fermeture des classes, les élèves à besoin spécifique, ayant une notification en ULIS et n’ayant pas de place dans les classes ULIS,pourront bénéficier d’une AESH.
Les missions devraient être, enfin, clarifiées, avec une fiche vademecum récapitulant les missions, les interlocuteurs à joindre, les frais de remboursements de déplacements, les droits et devoirs. Il sera envoyé dans les boîtes académiques (pour celles et ceux qui les consultent !) mais aussi en main propres lors de la signature du contrat et des CCP.
SUD Education revendique :
-la reconnaissance d’un statut de fonctionnaire et la titularisation des personnels
-une revalorisation salariale
-la prime REP pour les AESH exerçant en zone prioritaire
-une véritable formation tout au long de la carrière.
-des temps de concertation avec les équipes, et la présence obligatoire lors de réunion concernant l’enfant avec les enseignants
-une fiche type Vademecum récapitulant le numéro d’un interlocuteur, les démarches à suivre pour adresser un arrêt maladie, une demande de formation, des frais de remboursements de déplacements-qui existent alors que très peu le savent-, les missions effectives, les droits et devoirs...)
-le respect des délais renouvellement ou non renouvellement et la justification des non renouvellements
Rassemblement aujourd'hui enseignants-parents au collège Rosa Parks à 17h30 pour camper
Collégiens et professeurs touchés dans l’exercice de leurs fonctions par des conditions de travail et d'accueil toujours plus dégradées!
Classé en REP+ (Zone d'éducation prioritaire, le collège Rosa Parks voit sa dotation horaire fortement diminuée. L'établissement perdra 43h d'enseignement, l'équivalent de deux postes et demi de travail, qui se ressentira par des heures supplémentaires pour les professeurs et des effectifs alourdis encore une fois. Les professeurs déplorent des conditions de travail dégradées, passant davantage de temps à faire de la discipline au lieu de s'attarder sur le suivi des élèves les plus en difficultés.
Cette politique signe la fin de l'éducation prioritaire!
Le personnel se mobilise : lettre aux parents, interpellation du député de circonscription, du DASEN, de l'Inspecteur académique, conférence de presse à 17 heures aujourd'hui, suivi d'une occupation de l'établissement. Un pré-avis de gréve est déposé à partir de lundi 4 février jusqu'aux vacances.
Au lycée Lamarck à Albert
Au lycée, la dotation diminue, c'est 40 heures, une classe et un poste qui sont supprimés. La réforme du lycée se fait sans aucun moyen!
Suite à une audience au Rectorat infructueuse, la mobilisation s'organise. Une motion pour le CA est déposée, l'interpellation du maire a permis son soutien, avec courrier à la Rectrice et à Xavier Bertrand. Une réunion est prévue, le 26 février, avec les parents d'élèves et la presse dans les locaux de la mairie.
L'impact humain et scolaire de ces politiques en sera catastrophique. Tous les dispositifs mis en œuvre pour faire progresser les élèves: dédoublement des classes, co-intervention, dispositif de soutien en faveur des élèves à besoins, ne pourront plus être assurés.
Sud Éducation soutien et encourage les différents établissements à se mettre en lien pour élargir les mobilisations et porter collectivement les revendications. Si vous avez des informations, concernant des mobilisations, des réussites ou besoin de soutien : informez-nous!
Sud Éducation revendique:
-plus de moyens humains et financiers pour permettre la réussite de tous les élèves
-des effectifs de classe ne dépassant pas 20, 16 en Zone Prioritaire, et 12 en Segpa
-des temps de concertations entre les équipes éducatives pour de vrais dispositifs d'aide et de prévention